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Mali-Russie, un désir de réchauffement antérieur à la transition
Publié le jeudi 23 fevrier 2023  |  Le wagadu
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© aBamako.com par DR
Visite du ministre russe des affaires étrangères à Bamako
Bamako, le 7 février 2023. En visite d`amitié et de travail à Bamako, le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov a été reçu par son homologue malien Abdoulaye DIOP
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Contrairement à ce que des ONG comme Crisis Group ou des faux experts font croire à l’opinion internationale, la volonté de s’allier militairement à la Russie est antérieure à la transition. En effet, sous le régime de feu Ibrahim Boubacar Kéita, le Groupe des patriotes du Mali (GPM) avait fait circuler une pétition qui a été signée par plus de 8 millions de Maliens. Le but était de demander à la Russie d’aider le Mali dans la lutte contre le terrorisme.

Et le choix de s’allier à la Russie s’est imposée naturellement avec la prise du pouvoir par de jeunes officiers qui étaient au devant des opérations militaires françaises (Serval et Barkhane) pour comprendre que Paris défendait d’autres intérêts sur le terrain que ceux du peuple malien. En 2013, Assimi et compagnie n’étaient pas derrière l’opération Serval, mais en première ligne sur le front pour débusquer les forces du mal.

Donc personne ne connaît mieux les dessous de la présence militaire française au Sahel qu’eux. Et ils ont fait un choix stratégique qui est pour le moment payant sur le terrain.

M.B

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Le Mali victime de la transposition internationales au Sahel

«De leur côté, les partenaires du Mali ne devraient pas transposer les tensions internationales au Sahel», conseille l’Ong. C’est malheureusement à cela qu’on assiste aujourd’hui.

Sinon comment peut-on en vouloir à un Etat ses choix diplomatiques ? Et surtout que dans le cas actuel, c’est la France qui s’est mise sur la touche toute seule en voulant imposer des choix stratégiques dont elle était la seule à voir le résultat sur le terrain. Sans compter que cet isolement n’est pas forcément une mauvaise chose en soi s’il permet de faire des choix politiques ayant un impact positif réel sur le pays. L’isolement n’a pas par exemple empêché Cuba de faire des pas de géants dans des domaines comme la santé, la protection sociale, la culture, le sport… Et le Venezuela n’a pas disparu de la surface de la terre malgré le blocus imposé par les Etats-Unis et des alliés occidentaux !

Faisons donc des choix judicieux et réalistes, assumons-les ! Le reste n’a pas d’importance car ceux qui veulent réellement nous aider seront toujours à nos côtés pour les concrétiser !

M.B
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