La Société d’Energie du Mali-Sa (EDM-SA) est la véritable plaie incurable qui défie tous les pouvoirs successifs. Aucune solution n’a encore été trouvée, malgré les cris, les pleurs et la souffrance des populations. La question des délestages, n’est pas un fait nouveau. Cela dure depuis plus de 30 ans. Le ministre Yoro Diakité, au temps du président Alpha Oumar Konaré, avait initié l’usage des groupes électrogènes, mais cela n’avait absolument servi à rien. Durant les dix ans du mandat du premier régime démocratique, les délestages avaient dominé le quotidien des citoyens.
Son successeur, feu Amadou Toumani Touré dit ATT, avait lui aussi, multiplié les acrobaties, mais hélas ! Le calvaire de la population avait bien continué.
Le régime de feu Ibrahim Boubacar (IBK), a tenté de remuer ciel et terre, mais la plaie est restée sans soins. Le manque d’électricité n’est donc pas un problème d’aujourd’hui. Et la vraie question est de savoir pourquoi, tous les régimes successifs, n’ont-ils pas pu trouver la solution aux délestages ?
Certains observateurs ont pointé du doigt le manque de volonté politique. Surtout que tout le monde sait que les populations souffrent pendant les douze mois de l’année. Le soleil de plomb qui sévit, avec une température cruelle, causée par l’absence prolongée des pluies. Sur les douze mois de l’année, il n’y a que juste trois mois de pluies. La chaleur insupportable, cause souvent des morts dans les hôpitaux, centres de santé de référence et cliniques. Certains succombent à domicile parce que l’électricité avait manqué. Entre temps, les factures de l’edm augmentent.
Les autorités de la transition vivent, elle aussi, la triste expérience. Le pays ne produit pas suffisamment d’énergie. Et les populations consommatrices s’interrogent. Mais pas de réponse ! Depuis le début de l’année 2023, la souffrance se vit. Personne n’en échappe. Tout le monde souffre. Mais que faire ?
Il faut serrer la ceinture, et garder espoir dans ce vent de la souveraineté retrouvée. Oui, c’est à ce niveau que les douleurs sont supportables. Un peuple résilient supporte tout. Seulement, il y a besoin de trouver une solution à cela.
Les autorités de la transition s’en soucient bien. D’ailleurs, elles en font échos dans leurs différentes sorties officielles. Mais en vérité, ce n’est pas pour demain !
Peut-être faudrait-il explorer l’usage du soleil et de l’air, en énergie pour soulager les douleurs des populations. Sans quoi, l’edm restera pour longtemps, cette plaie incurable à jamais.