Le Syndicat Libre des Travailleurs des Affaires Etrangères (SYLTAE) et le Syndicat des Travailleurs du Ministère des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine (STMMEEIA) observent depuis hier 22 février une grève de 72 heures suite à l’échec des négociations avec le gouvernement. Un mouvement largement suivi.
Sur les 15 points de revendication déposés sur la table du gouvernement, le SYLTAE) et le STMMEEIA, n’ont pas obtenu satisfaction notamment sur les deux premiers points et d’autres.
L’octroi « d’une prime de risque aux travailleurs du secteur des Affaires Etrangères et des Maliens de l’Extérieur », inscrit au point trois (3) des négociations, a fait l’objet de désaccord, même si le gouvernement reste engagé à « examiner la faisabilité dans un processus impliquant l’ensemble des parties prenantes ».
Autres points de désaccord : l’octroi d’ « une indemnité de monture aux fonctionnaires et agents du Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale » ; l’octroi d’une « indemnité annuelle aux chefs de service ayant rang d’Ambassadeur » ; la relecture du décret n°2017-0814/P-RM du 26 Septembre 2017, « portant allocation d’une indemnité annuelle d’équipement aux fonctionnaires et agents de l’Etat en service du Ministère des affaires étrangères et des maliens de l’Extérieur.
Ils observent depuis hier une grève de 72 heures. Ce mouvement sera suivi de 96 heures allant du mardi 28 février au vendredi 03 mars 2023, et 120 heures, allant du lundi 06 au vendredi 10 mars 2023.
Un mémoire de défense, dont est à l’origine les deux syndicats, motive des raisons de la grève « les travailleurs des deux ministères croupissent sous le poids d’une extrême précarité avec son corollaire de démotivation et d’absentéisme, auquel s’ajoute un départ massif des cadres vers des ministères jugés attrayants et des organisations internationales ».