Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Région
Article
Région

Déstabilisation du Sahara: Azawad ou l’ancienne OCRS ressuscitée ?
Publié le lundi 27 fevrier 2023  |  L’Inter de Bamako
Visite
© aBamako.com par mouhamar
Visite de la mission de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) à Kidal
Kidal, le 08 Août 2014. La délégation de la mission de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) conduite par son Excellence monsieur Pierre Buyoya, Haut Représentant de l`Union Africaine s`est rendue ce vendredi à Kidal, pour s`enquérir de conditions de vie des populations.
Comment



L’Organisation commune des régions sahariennes (OCRS) s’étend sur plusieurs pays dont l’Algérie, la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Tchad. Pourquoi le Mali seul subit ? Est-ce une stratégie de départ, puis après petit à petit cet ensemble sera reconstitué ? Pourquoi la revendication territoriale déborde sur des zones non concernées par l’OCRS ? C’est- à- dire les parties non sahariennes de ces pays ? L’OCRS en soit ne consacre-t-elle pas une division des Touaregs et de leurs occupants de cette zone ?
Au vu de tout cela, il y a de la malhonnêteté quelque part, surtout du côté du colon français. Il y a un mépris pour les autres populations qui cohabitent avec ces Sahariens. Si l’Azawad se fonde sur ce texte, sa base légale est tronquée, donc sans soubassement juridique. Ne parlons plus de l’OCRS, car l’Azawad la remplace et occupe une bonne partie du territoire du Mali.

Front social: Succession de grèves dans les jours à venir
L’enseignement supérieur a commencé une grève, le lundi 20 au vendredi 24 février 2023. À cette grève, s’ajoute celle des hôpitaux du Point G et de Gabriel Touré. Aucune institution du pays n’en parle. Le gouvernement ne se soucie pas de ce qu’il adviendra. Il préfère parler de découpage administratif, de mise en place des démembrements de l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE) et divers. Personne ne cherche à savoir le fond du problème ou ce qui se passe. Les enseignants demandent de sécuriser l’espace universitaire qui est devenu un champ de bataille.
Des étudiants qui viennent armés de coupe-coupe et de pistolets, qui se tirent dessus. Quand une balle sort du fusil personne ne sait là où ça s’arrête. Des enseignants ont été agressés dans leur classe, certains ont eu leurs habits déchirés lors des combats entre groupes d’étudiants. On a pensé que la transition allait dissoudre l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM). Mais hélas !
Octroyer une prime de recherche. Tous les enseignants-chercheurs ont une prime de recherche permettant de prendre des doctorants et les sorties de terrain et les publications. Au Mali, il n’y a rien. L’enseignant est obligé de tout financer, tout avec son salaire. Arrêter les hiérarchisations bizarres avec tous ceux qui deviennent enseignants-chercheurs. Tous les enseignants-chercheurs des pays d’Afrique de l’Ouest ont le passeport de service, sauf les Maliens. Un passeport de service évite de faire le rang pour le visa et pouvoir participer aux conférences internationales dans les différents pays au nom du Mali.
Du 27 au 4 mars, un des syndicats de justice projette d’aller en grève.


Commentaires