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Violences au Nord-Mali : le président malien écourte sa visite à Paris
Publié le mardi 1 octobre 2013  |  Xinhua


© AFP par ERIC FEFERBERG
Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita en visite à paris
Mardi 1 octobre 2013. Le président IBK, a été reçu à l`Elysée par son homologue français, François Hollande.


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Le président malien nouvellement élu, Ibrahim Boubacar Keïta, a dû écourter sa visite en France pour rentrer mardi au Mali, où des violences ont récemment éclaté au nord du pays entre l'armée malienne et le Mouvement national de libération de l' Azawad (MNLA), a rapporté la presse française.

Après s' être entretenu ce mardi matin avec son homologue français, François Hollande, M. Keïta a pris le chemin du retour à Bamako, car la situation tendue entre militaires maliens et indépendantistes touaregs "exige sa présence (sur place)", selon son entourage.

La visite en France du dirigeant malien, élu à la présidence de son pays en août dernier, devait se dérouler du dimanche 29 septembre au jeudi 3 octobre, à la suite de son déplacement à New York afin d' assister à l' Assemblée générale de l' ONU.

Des heurts entre soldats maliens et rebelles touaregs ont éclaté dimanche à Kidal, pour se poursuivre lundi. Ces échanges de tirs n' ont toutefois pas fait de blessés. Selon Radio France International (RFI), les forces militaires françaises et les Casques bleus de la Minusma, déployés dans la région, ont été amenés à intervenir afin d' apaiser ces tensions.

Selon une source diplomatique locale, citée par RFI, "il s'agit d'incidents localisés, classiques en période de pré-négociation. Chacun reproche à l'autre partie de ne pas respecter les accords préliminaires de (Ouagadougou) du 18 juin".

Ces accords, conclus dans la capitale du Burkina Faso, autorisent un redéploiement restreint de

l'armée malienne dans le chef-lieu du territoire de l' Azawad, qui recouvre les trois gouvernorats de Tombouctou, Gao et Kidal (Nord du Mali), dont le MNLA réclame l' indépendance ou tout du moins

l'autonomie.

Par ailleurs, plusieurs dizaines de soldats maliens, basés dans une ville garnison près de Bamako, ont manifesté leur mécontentement lundi, en tirant en l' air et en séquestrant un officier, en raison des différences de traitement dont ils s' estiment victimes au sein de l' armée.

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