C’est à partir de son poste de Sous-chef d’Etat-major des opérations de l’Etat-major général des armées que le Colonel Famoukè Camara fut nommé Chef d’Etat-major de la Garde Nationale du Mali, à la suite du Conseil des ministres du 8 février 2023. Après avoir évolué sur plusieurs théâtres d’opération et occupé de nombreuses fonctions de commandement, ce Colonel bon teint de la Garde nationale hérite à l’âge de 45 ans le commandement de ce corps prestigieux de l’armée malienne. Il est en terrain connu. Découvrons son riche parcours.
Le Colonel Famouké CAMARA est un ancien enfant de troupe du Prytanée militaire de Kati (9ème promotion) et pur produit de l’École Militaire Interarmes de Koulikoro (22ème promotion). Il est un véritable officier meneur d’hommes, surtout perspicace, méthodique et très social. Des atouts qui lui ont valu tour à tour depuis sa sortie de l’EMIA en 1997 d’avoir les fonctions, grades et formations suivants :
De 2000- 2001, adjoint au Commandant du 3ème Escadron du Groupement de Maintien de l’Ordre et adjoint au 3ème Unité méhariste d’Abeïbara. Avec les enjeux de la CAN 2002 que devait abriter notre pays, il est nommé commandant 3ème Groupe du Groupement d’Intervention. Nommé Lieutenant en 2002, il est désigné en 2003 après un stage au États- Unis d’Amérique, directeur du Laboratoire d’Anglais de la Direction des Écoles Militaires de 2003 à 2005. Cumulativement, il est désigné commandant de la 1ère Compagnie du contingent 2005 du centre d’instruction Garde.
Très engagé et volontaire, il est promu capitaine en 2006 est nommé commandant de la 1ère Unité méhariste à Léré de 2006 à 2008, puis commandant de la 1ère compagnie territoriale à Kayes de 2008- 2010 et commandant de la 4ème compagnie territoriale à Ségou de 2010 à 2011. Durant son temps de commandement à Kayes, il fréquente l’Université des Opérations Spéciales intégrées de Floride puis Tampa (USA) en 2009 et 2010 et obtient le diplôme de cours avancé des opérations spéciales de lutte contre le terrorisme.
En 2011, il est promu au grade de commandant et obtient le diplôme d’École d’État-major au Gabon, avant d’être nommé chef de la Division des Opérations, Emplois et Formations à l’État-major Garde de juin à octobre 2012, où il devient instructeur non permanent à l’École de Maintien de la Paix « Alioune Blondin BEYE » à Bamako (Mali) de 2012 à 2013. Dans l’exercice de cette fonction, il est désigné en octobre 2012 membre du Sous-groupe Opérations (J3/5) de la délégation malienne pour planifier avec les experts et planificateurs des organisations internationales (ONU), régionales (CEDEAO, UA et UE) et certains pays pour l’élaboration du CONOPS de la MICEMA, transformée après en MINUSMA.
Juste après cela, il est désigné de 2012 à 2013, commandant du Groupement de Maintien d’Ordre (GMO), cumulativement à la fonction de commandant par intérim des 1er et 2ème Groupements d’Intervention de avril à août 2013 et membre du Conseil d’Administration du Collège Sahélien de Sécurité (CSS) de 2013 à 2014.
Toujours engagé, dévoué et discret, le Colonel Famouké CAMARA rejoint les services de renseignement en qualité de commandant de la Force Spéciale de lutte contre le terrorisme de la Direction Générale de la Sécurité d’État (DGSE) de 2013 à 2017. Durant cette période, il effectue de nombreuses formations et missions de commando spécial d’intervention anti-terroriste en milieux ouvert, hostile et clandestin.
En 2014, il est nommé au grade de Lieutenant-colonel et mis en route pour l’École Supérieure Internationale de Guerre (ESIG) du Cameroun au cours de l’année académique il est retenu pour l’École de Guerre de Paris, (France) pour l’exercice interarmées et multinational « COALITION 2017 ». A son retour, il est désigné directeur des Opérations et du Contre-Terrorisme (DOCT) de la Direction Générale de la Sécurité d’État (DGSE) de 2017 à 2018 et passe au grade de colonel en 2017. Cumulativement, il est désigné membre du Groupe de Travail chargé de l’Évaluation Nationale des Risques (ENR) relatifs aux menaces et vulnérabilités au Financement du Terrorisme de juillet 2018 à octobre 2019, avant d’effectuer un cours au centre d’études pour les conflits et la paix du Centre de formation au soutien à la paix internationale, en 2018 au Kenya.
Après cette riche et audacieuse expérience où il acquiert la qualité d’expert en contre-terrorisme au sein des centres d’excellence régionaux et internationaux, le Colonel Famouké CAMARA s’envole pour l’interarmées en qualité de Conseiller en Stratégie du Chef d’État-major Général des Armées de octobre 2019- août 2021, cumulativement conseiller au Commandant du Poste de Commandement Interarmées (PCIAT) du théâtre Centre de l’opération « MALIKO » à Sévaré de février 2020 à juillet 2020, juste après son retour du Centre Européen d’Études et de Sécurité « Georges C. Marshall » de Garmish- Partenkirchen, en 2020 (Allemagne).
Après cet engagement opérationnel au sein du théâtre, il est nommé commandant du Poste de Commandement Interarmées (PCIAT) du théâtre- Est de l’opération « MALIKO» à Gao de août 2021 à décembre 2022. Enfin, il est nommé Sous-chef d’État-major des Opérations de l’État-major Général des Armées en décembre 2022 avant d’être nommé Chef d’état-major de la Garde Nationale du Mali suivant le décret N°002023-0077/PT-RM du 09 février 2023.
Ayant servi toutes les régions du Mali au cours de sa carrière, le colonel Famouké CAMARA a bénéficié de nombreuses félicitations, remerciements et reconnaissances qui sont, entre autres, Lettre de félicitation du Ministre de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile (MSIPC) en 2012, Lettre de Citation à l’Ordre de l’Armée Française en 2015, Lettre de remerciements du Directeur Général du Centre des Hautes Études de Défense et de Sécurité (CHEDS) du Sénégal en 2017 et 2018, Lettre de remerciements du Forum Mondial de Lutte Contre le Terrorisme (FMLT), à Alger 2019, Lettre de félicitation du chef d’État-major Général des Armées en 2021, Attestation de reconnaissance du Gouverneur de Gao en 2022, Attestation de reconnaissance de la jeunesse de Gao et Bamba en 2022.
Dans la même veine, il est auréolé en reconnaissance de ses services de plusieurs distinctions honorifiques et médailles qui sont : Médaille du Mérite Militaire en 2004,: Médaille Commémorative de Campagne « opération SOUTOURA » en 2005, Médaille Commémorative de Campagne « opération DJIGUITOUGOU » en 2008, Médaille d’Or de la Défense Nationale française avec agrafe « défense » en 2009, Médaille d’Or de la Défense Nationale française avec Palme de Bronze en 2015, Chevalier de l’Ordre National du Mali en 2015, Croix de la Valeur Militaire avec étoile de Bronze en 2016 et Médaille Étoile d’argent du Mérite National avec Effigie Abeille en 2019.
Le Colonel Famouké CAMARA est détenteur, entre autres, d’un Master 2 en Stratégie, Défense, Sécurité, Gestion des Conflits et des Catastrophes à l’université de Yaoundé en 2017. Également, 2020-2021 auditeur en management des Projets, Innovation et Technologies en co-diplomation avec Techno lab (MALI) et l’École Supérieure de Gestion de Paris. Enfin, depuis 2021, il est doctorant en sciences politiques à l’Institut Pédagogique Universitaire (IPU) de Bamako.
Il est père de trois (03) enfants et marié à une épouse, accède 26 ans après son incorporation au sein de l’Armée malienne à la fonction de Chef d’État-major entrant de la Garde nationale du Mali, autrement dit à l’âge de 45 années riches d’expérience et d’apprentissage.
Bonne chance mon Colonel !
Moustapha Diawara avec la CCOM/ GNM
Etat-major de la Garde Nationale du Mali : Le Général Elisée Jean Dao passe le flambeau au Colonel Famoukè Camara !
La place d’armes de l’état-major de la Garde nationale du Mali, sis à N’Tomikorobougou a abrité mardi le 21 février en milieu de matinée la cérémonie de passation de commandement entre le Chef d’état-major de la Garde nationale sortant (Général de Brigade Elisée Jean Dao) et entrant (Colonel Famoukè Camara). Une cérémonie présidée par le chef d’état-major général des armées, le Général de division Oumar Diarra. Qui a profité de l’occasion pour inaugurer les nouvelles infrastructures de l’Etat-major de la Garde nationale du Mali.
Prestigieux corps des forces armées et de sécurité du Mali, la Garde nationale est un acteur majeur de la montée en puissance des FAMa. A l’issue du Conseil des ministres du 8 février, elle a connu un changement en sa tête, avec la nomination du Colonel Famoukè Camara comme chef d’état-major.Comme cela est de tradition, pour permettre au nouveau Chef d’état-major de prendre officiellement ses fonctions une cérémonie de remise de flambeau est organisée entre lui et son prédécesseur sous la présidence du Chef d’état-major général des armées. C’est cette tradition qui a été respectée par le chef d’état-major sortant de la Garde nationale, le Général de brigade Elisée Jean Dao avec son bazar, le Colonel Famoukè Camara.
Cette cérémonie riche en couleur fut déroulée en deux temps. A savoir ; l’inauguration de nouvelles infrastructures et la passation de commandement.
La Garde nationale affiche un nouveau visage par les efforts du Gal Elisée Dao !
Du 1er septembre 2020, date de sa prise de fonction comme Chef d’état-major de la Garde nationale au 21 février 2023, date de son départ, le Général Elisée Jean Dao a réussi à imprimer un nouveau visage à la Garde nationale du Mali. En attestent, les bâtiments flambant neufs qui se côtoient au sein de la cour de l’Etat-major de la Garde nationale à Tomikorobougou. Par le hasard du calendrier, le jour même de son départ a coïncidé avec l’inauguration de nouvelles autres infrastructures. Pas des moindres, car il s’agit entre autres, d’une stèle en mémoire des Gardes martyrs, de la place d’armes rénovée, de deux bâtiments construits en R+1 servant de célibatorium pour sous-officiers, des voies d’accès et la cour de l’Etat-major dallées, quatre bureaux avec toilette intérieure chacune, une cafeteria , une grande salle de conférence avec un hall spacieux et deux toilettes ainsi que la rénovation et l’extension du bureau du chef d’Etat-major.
Avant l’inauguration et la visite des nouvelles infrastructures, le Chef d’état-major général des armées, le Général Oumar Diarra a déposé une gerbe de fleur au pied de la nouvelle stèle réalisée. Selon le chef d’état-major sortant de la Garde nationale : « cette stèle est érigée en mémoire de nos Martyrs pour témoigner de toute notre reconnaissance et magnifier leur sacrifice inégalable, oui inégalable parce qu’ultime. ». Que la reconnaissance et le respect de leur sacrifice permettra de conjurer la douleur des veuves et l’affliction des orphelins. Une stèle pour le Général Elisée Jean Dao, qui n’est pas un lieu d’adoration, mais plutôt un lieu de souvenir et de recueillement pour donner un minimum de consolation à ceux qui ont donné à la nation ce qu’ils ont de plus cher, qui un père, qui un mari, qui un frère, qui un ami, qui un voisin … C’est pourquoi avant de rendre le commandement à son successeur, il a tenu à rendre un vibrant hommage à la mémoire de tous ceux qui sont tombés sur le champ de bataille.
Un passage de flambeau tenu dans la fraternité totale :
Après l’inauguration et la visite des nouveaux locaux, la cérémonie qui a émerveillé plus d’un est celle de la passation symbolique de commandement (le drapeau national) entre le Général Elisée Jean Dao et le Colonel Famoukè Camara (le nouveau chef d’état-major de la Garde nationale du Mali). Cet instant historique en plus de la remise du drapeau de la Garde Nationale a été immortalisé par une poignée mains entre le Chef d’état-major sortant et entrant devant l’œil vigilant du Chef d’état-major général des armées. Un acte chaudement applaudi par l’assistance.
Auparavant, le chef d’état-major sortant, le Gal Dao a tenu à rendre toute sa reconnaissance aux plus hautes autorités de notre pays. « Je voudrais remercier le Président de la transition, le Colonel Assimi Goïta, chef de l’Etat, Chef suprême des Armées pour la confiance placée en ma modeste personne il y a deux ans et demi pour prendre le commandement de la Garde Nationale du Mali à un moment singulier de l’histoire de notre nation. Je voudrais aussi rendre grâce au seigneur pour ce temps de commandement passé à la tête d’une armée aussi prestigieuse qu’est cette institution tout en remerciant du fond de mon cœur le Ministre de la Défense et des Anciens combattants et le Ministre de la Sécurité et de la Protection civile pour leur accompagnement constant ». De même il a remercié ses collaborateurs pour leur engagement renouvelé à ses côtés durant son temps de commandement.
Pour terminer le Général de Brigade Dao a adressé ses sincères félicitations à son successeur à la tête de la Garde nationale, le Colonel Famoukè Camara. Après avoir rappelé certains bons souvenirs partagés avec celui-ci sur plusieurs théâtres d’opération à Abeibara, Kidal, Boureissa, il lui s’est adressé en ces termes : « Mon Colonel, Monsieur le Chef d’Etat-major, en tant qu’homme de terrain, tu es en terrain connu. Il me reste donc à te souhaiter plein succès dans cette fonction aussi valorisante qu’exaltante. Je prie que le Seigneur te donne la sagesse et le discernement nécessaires pour le succès de nos armes… »
Après la revue de sa troupe, le nouveau Chef d’Etat-major, le Colonel Famoukè Camara a présidé un défilé, sanctionné par le passage de quelques compagnies de la Garde Nationale.
Moustapha Diawara
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Général de Brigade Elisée Jean Dao
Un grand officier auréolé de 27 ans de loyaux services à la Garde Nationale !
Physique imposant, tête rempli de bagage intellectuel, poitrine bardée de médailles et renommée sans conteste d’innombrables succès, le Général de Brigade Elisée Jean Dao a marqué de toute son empreinte son passage à la tête de la Garde Nationale du Mali. Un corps auquel il a consacré 27 ans de loyaux et dignes services avant de remettre en toute courtoisie qui le caractérise, le flambeau à son successeur, le Colonel Famoukè Camara, le 21 février dernier. Zoom sur son parcours !
Elysee Jean Daou
Le Colonel Elisée Jean Dao, le Chef d’état-major sortant de la Garde Nationale du Mali est né le 7 janvier 1973 à Mondoro, cercle de Douentza dans la région de Mopti (centre du Mali). Inscrit à l’école primaire de la même localité en octobre 1979 où son père vétérinaire a travaillé pendant de longues années, il obtient le certificat d’Etudes Primaires en 1985 à Boni, puis le Diplôme d’Etudes Fondamentales en 1988 à Douentza. Après son Baccalauréat (Sciences Biologiques Terminales) en 1991 au Lycée public de Sevaré, il rejoint l’Institut Polytechnique Rural de Katibougou (IPR Koulikoro) pour des études d’ingénieur en agronomie. Après les deux années du tronc commun, il réussit au concours d’entrée à l’Ecole Militaire Interarmes (EMIA) de Koulikoro en novembre 1993.
Nommé Sous-lieutenant en Aout 1996 à l’issue de sa formation de chef de section d’infanterie (promotion Boubacar Sada Sy, la 18ème de l’EMIA de Koulikoro), il est orienté à la Garde Nationale du Mali et désigné comme instructeur de Topographie et de service en campagne dans le cadre de la session 1996 du certificat interarmes à Banankoro (Ségou). En Septembre de la même année il reçoit sa première affectation comme Adjoint au Commandant de compagnie de la 4ème Unité Méhariste de Abeibara (nord de Kidal), puis de Commandant de la 8ème compagnie Territoriale de Kidal en décembre 1996. L’année suivante il réussit au concours du Cours Supérieur International de Gendarmerie (CSIG) et rejoint l’Ecole des Officiers de la Gendarmerie Nationale à Melun (France, 4ème promotion 1997-1998, promotion capitaine Vachet). A son retour au pays, le Lieutenant Dao rejoint son unité à Kidal avant de continuer en avril 1999 sur Abeibara comme Commandant de la 3ème Unité Méhariste. De Abeibara, il est nommé Commandant de la 4ème Unité Méhariste de Gossi dans le Gourma en 2001, puis Directeur du centre d’instruction de la Garde Nationale à Bamako en 2003. Capitaine en janvier de la même année, il assure l’intérim de commandement du Groupement de Maintien d’Ordre en 2004 avant d’être nommé commandant du 3ème Escadron de Maintien d’Ordre.
Diplôme de l’Ecole Major de Libreville (Gabon, EEML 2006-2007, promotion Jean Ping) il rejoint le groupement de Maintien d’Ordre en qualité de Chef des opérations, passe Commandant en avril 2009 puis nommé Chef de la Division des opérations à l’Etat Major de la Garde Nationale (2009-2011), Commandant du 5ème groupement régional de la Garde Nationale à Mopti (2012-2013). Passe Lieutenant-colonel à titre exceptionnel en janvier 2013, nommé Chef de cabinet à l’Etat Major de la Garde Nationale du Mali (2013-2015), Chef d’Etat Major Adjoint par intérim (2016), passe Colonel en septembre 2016, avant d’être nommé conseiller à l’Etat Major particulier du Président de la République en 2018, puis Chef de la Cellule Prospective et Analyse Géostratégique au secrétariat permanant du Conseil de sécurité nationale (Présidence de la République).
Le colonel Dao est nommé chef d’Etat Major de la Garde Nationale du Mali depuis le 1er septembre 2020.
Il est un ancien auditeur de l’Institut Universitaire de Gestion (Maitrise en Sciences et Techniques du commerce international, 2008) ; de l’Ecole de Guerre de Paris (2014-2015 promotion Général LECLERC, la 22ème), de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes de Paris (EPHE, Master en Sciences Historiques et Philologiques, orientation géopolitique), de la Défense-langage-institut (Anglais général et anglais avancé 2016-2017), de la Naval Post Graduate School (NPS, Master en Stratégie, 2017-2019) à Monterey (Californie,USA). Il est doctorant en géopolitique et s’intéresse aux questions de lutte contre le terrorisme, de paix et de sécurité dans l’espace sahelo-sahelien, aux motivations et aux intérêts des acteurs dans cet espace.
Marié et père de 4enfants, le Général Dao parle Bambara, Peulh, Dogon, Français et Anglais. Médaillé de la croix de la valeur militaire, du Mérite Militaire, il est aussi récipiendaire de plusieurs médailles commémoratives de campagne, de la Médaille d’or de la Défense française, de la Médaille de service de l’Union Européenne, de la Médaille commémorative de campagne des Nations Unies pour avoir servi comme observateur militaire des Nations Unies en République démocratique du Congo (Nord Kivu, Goma, Masisi et Kaniabayonga). Il a été fait Chevalier de l’ordre national du Mali en 2013, officier de l’ordre national en 2020. Il a, à son actif de nombreux engagements opérationnels (opération Epervier, Assalam I et II, Djiguitougou, Badenko, Maliba…) au cours desquels il a été Commandant de compagnie, officier d’Etat Major, Adjoint Commandant d’Echelon Tactique interarmes, Chef de patrouille et Commandant de groupement tactique interarmes.Lors de son discours d’adieu à la tête de la Garde nationale du Mali, il a dit ceci : « je dois avouer que je suis profondément partagé entre la douleur d’une séparation nécessaire et le sentiment que peut être celui d’un soldat ayant accompli une mission se tenant respectueusement aux ordres pour recevoir sa prochaine mission ».
Moustapha Diawara avec la CCom. de la Garde Nationale