Beaucoup de hauts responsables du pays qui traineraient des casseroles ont pris la poudre d’escampette: direction, le Canada, divisé en dix (10) provinces. Parmi ces cadres délinquants à col blanc figurent les noms de directeurs généraux, de présidents directeurs généraux de sociétés d’État, de banques.Avec les fonds volés, ils auraient acheté des résidences huppées au Canada. Et les princes du jour affirment que si on remettait tous les dossiers à la justice, beaucoup de gens iront en prison. Ce sont des propos d’impuissance à s’attaquer aux racines du mal malien qu’est la corruption.Rappelons que la destination pour les voleurs de la République ne date pas d’aujourd’hui. Dans les années 1990, un directeur de l’ACI, cadre de l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (ADEMA- PASJ), parti au pouvoir entre 1992 et 2002, s’est réfugié au Canada après avoir croqué plus de 10 milliards de F CFA.
Sommet de l’État: malentendu entre deux bidasses du Gouvernement
Gérer un État demande beaucoup de sacrifices, du don de soi, du respect pour soi-même et pour le peuple. Il faut respecter le peuple. N’importe qui ne doit plus être ministre même instruit s’il n’est pas bien éduqué, c’est dangereux. Si le président de la transition ne songe pas à redresser le système de gouvernance, à dire à certains ministres de changer leur comportement, le pays basculera dans le désordre.Un ministre aurait demandé à son collègue ministre d’interdire les voyages de la présidente d’une organisation de la société civile. Son collègue aurait rétorqué de limoger son gendre ministre pour incompétence.Si la gestion du pays a atteint un tel niveau, le président de la transition doit se montrer intraitable avec ses frères d’armes. La gestion d’un pays est différente de celui d’un «grin».