Dans le District, la reprise des classes connaît, bien entendu, de petits soucis mais guère de gros problèmes
Les élèves de la capitale à l’instar de leurs condisciples des régions du Sud du pays non affectées par la récente occupation jihadiste, ont repris hier le chemin des classes. Cette rentrée scolaire 2013-14 a été placée par le ministère de l’Education nationale sous le signe de la « paix ». Un mot d’ordre respecté dans les établissements du fondamental et du secondaire de Bamako visités tôt le matin par notre équipe de reportage.
A l’école fondamentale privée Sainte Thérèse au Quartier du fleuve, nous avons suivi la directrice de cet établissement, Mme Coulibaly Léonie Sangaré, dans son tour d’école pour effectuer les derniers réglages, s’occuper des problèmes d’omissions sur les listes et contrôler le port de l’uniforme scolaire.
L’école Sainte Thérèse du Fleuve compte 800 filles de la 1ère à la 6ème année, âgées de 6 à 12 ans. Actualité oblige, la première leçon du jour a été consacrée à la paix dans notre pays. Pendant ce temps, des parents d’élèves retardataires consultaient le tableau d’affichage à la recherche du nom de leurs enfants. Mais dans l’ensemble toutes les dispositions avaient été prises pour que l’année démarre en toute sérénité. Idem au jardin d’enfants « Kassé Kéita » tout proche. A cette heure matinale, les alentours de cette école maternelle étaient le théâtre d’un carrousel ininterrompu de voitures de parents venus déposer leurs enfants.
Plus loin, au nord de la ville, au Lycée technique de Bamako, le proviseur Mahamadou Kéita faisait, lui aussi, le tour des salles de classe pour vérifier la présence effective des enseignants et compléter l’équipement et le matériel de travail manquants. Dans les classes, le matériel didactique et les fournitures scolaires étaient distribués aux élèves, tandis que les nouveaux de 10ème et les élèves 11ème faisaient la queue aux guichets aménagés à cet effet pour s’inscrire et retirer leurs fournitures scolaires.
Certains enseignants ont immédiatement entamé les cours après quelques minutes prise de contact avec leur nouvel effectif. D’autres attendaient leurs élèves pour pouvoir dispenser leurs premières leçons de l’année scolaire. Les professeurs les plus expérimentés ont commencé par expliquer à leurs classes la nouvelle méthodologie de l’approche par compétence (APC).
Tandis que l’administration scolaire s’ingéniait à répartir les « bleus » de 10è entre les salles disponibles, les terminales suivaient déjà leurs premières leçons de l’année scolaire. Les élèves de la 12è année Génie minier découvraient leur programme des 3 trimestres avec ses 9 modules que sont l’arithmétique, l’étude des fonctions numériques d’une variable réelle, les suites numériques, le calcul intégral-équations différentielles, les nombres complexes, le calcul barycentrique, les applications affinés du plan et de l’espace, les coniques et les probabilités.
Les écoles des régions autrefois sous occupation c’est-à-dire Gao, Tombouctou, Kidal et certaines localités de Mopti comme Ténenkou et Youwarou devraient rouvrir le 17 octobre comme programmé par le département de l’Education
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