Le Cadre des partis et regroupements politiques pour le retour à l’ordre constitutionnel s’inquiète du non-respect du chronogramme électoral adopté par le gouvernement, le 22 juin 2022, de façon souveraine, et proposé à la communauté internationale. C’était lors d’un point de presse animé par son directoire, le vendredi 10 mars.
L’annonce par le gouvernement de transition du report du référendum prévu pour le 19 mars inquiète le Cadre des partis et regroupements politiques pour le retour à l’ordre constitutionnel. Selon son directoire, il est donc à craindre une nouvelle prorogation de la Transition malienne avec pour effet d’accentuer le discrédit sur le Mali et de l’exposer à de probables nouvelles sanctions.
Face à cette situation, le Cadre propose de surseoir à la tenue du référendum et de mettre le projet de nouvelle constitution à la disposition du futur président de la République qui sera élu à la fin de la Transition.
Autrement dit, la plateforme de regroupements et de partis politiques demande aux autorités de la Transition l’abandon pur et simple du projet de nouvelle constitution et le respect du chronogramme pour les autres élections.
Selon le Cadre, l’abandon du projet de réforme constitutionnelle permettra aux autorités de la Transition de se concentrer sur la bonne préparation et l’organisation des élections à bonne date.
« À cet égard, le chronogramme électoral appelle donc à être déchargé du référendum dont la tenue sera objectivement de nature à faire reculer les dates retenues pour les autres élections et à sortir de la durée complémentaire de 24 mois pour la transition », explique le directoire du Cadre.
Comptant sur l’esprit républicain et patriotique de tous les acteurs sociopolitiques, le Cadre lance un vibrant appel aux démocrates à se retrouver afin de sauver l’essentiel.