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Législatives au Mali : La promesse et le piège
Publié le mercredi 2 octobre 2013  |  Le Tjikan


© aBamako.com par A.S
Séance plénière de l`Assemblée nationale
Jeudi 21 juin 2012. Place de la republique, les députés adoptent le texte de loi autorisant l`adhésion du Mali au deuxième protocole de la convention de la Haye de 1954 relative à la protection des biens culturels en cas de conflit armé


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L’accession à l’hémicycle de Bagadadji ne sera pas facile. Malgré tout, certains prétendants continuent de dormir sur les deux oreilles en espérant sur les promesses électorales du président élu du RPM. Un parti, qui n’a même pas les moyens de ses ambitions et qui veut mettre ce scrutin à profit pour se donner une santé politique.
Si à l’issue de son élection à Koulouba, suivie de la formation du gouvernement OTL, IBK a déclaré haut et fort qu’il n’a rien promis à quiconque, ce ne serait pas le cas pour les législatives. Puisque nombreux de ses alliés gardent au fond de leur caisse comme une pièce d’or la promesse tenue par le ‘’Mandé Massa’’ par rapport au partage des sièges de l’Assemblée nationale. D’ailleurs, certains ont fini de faire leur calcul sur le nombre de députés qui arboreront leur couleur à Bagadadji. « Nous avons concocté une dizaine de candidatures dans l’espoir de former une fois à l’Assemblée, un groupe parlementaire rigide et conséquent », avance le ‘’sécregé’’ d’un parti nouvellement crée dont le Président s’est battu avec force et fortune pour l’élection d’IBK. Même son de cloche au niveau de l’instance dirigeante d’un autre parti, ancien du FDR, dont les dirigeants croient comme parole d’évangiles les promesses à eux faites par IBK.


Cependant, le hic qui fait paradoxe dans cette course effrénée pour Bagadadji est que dans les démembrements du RPM , notamment les différentes sections du RPM à travers le pays, l’on n’entend pas les choses de cette manière. Les propos de ce responsable de la Commune III tranche avec cette logique. « Il est inadmissible pour nous de laisser passer ces législatives, nous mettrons toutes nos forces et énergies dans la balance afin que notre candidat puisse accéder à l’Assemblée nationale », affirme-t-il. Et quand en est-il des alliés à la présidentielle ? Pour lui ces alliances ont concerné les élections présidentielles et pas d’autres. Par contre, affirme-t-il, en cas de deuxième tour, ils pourront apporter leur soutien à ces candidats, dans l’hypothèse où ils n’y seront pas. Cette éventualité concerne la Commune III qui n’aura qu’un seul élu.


En outre, dans les communes de liste à candidatures, certains candidats du RPM n’ont pas hésité de faire cause commune avec des partis qui ne partagent aucun intérêt avec leur formation politique, comme l’URD… Et au grand dam des protagonistes de certains partis membres de la coalition ‘’Mali d’abord’’.
Toute chose qui laisse apparaître l’éventualité d’une reconfiguration du paysage politique à l’issue de ces scrutins du 24 novembre et 15 décembre prochains. Partant, ceux qui espéraient sur le soutien de ‘’Ladji Bourama’’ comme des œufs d’or sur un plateau d’argent doivent revoir leurs calculs. Le plutôt serait le mieux.

Moustapha Diawara

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