Face à la montée de la violence, aggravée par les aléas climatiques qui ont entrainé des mouvements de population de la région vers la ville de Ménaka, les Nations unies accompagnent les autorités locales pour protéger et porter assistance aux civils.
Accompagné des responsables de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et du Bureau de coordination des affaires humanitaires (Ocha), le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu au Mali, El-Ghassim Wane, s'y est rendu du 22 au 23 mars dernier.
Arrivé le 22 mars au matin, El-Ghassim Wane, a rencontré le gouverneur de la région, le colonel Major Issa Timbiné et d'autres autorités régionales, civiles et militaires. «, a déclaré le chef de la Minusma.
El-Ghassim Wane a également échangé avec les groupes signataires de l'Accord pour la paix et la réconciliation et les a encouragés à reprendre le dialogue dans le cadre de l'Accord pour la paix. Il a aussi rencontré les déplacés internes installés près de la base de la Minusma, en présence des acteurs humanitaires.
Des affrontements entre différents groupes armés inter-communautaires, ou entre groupes terroristes ont causé des vagues de déplacements dans la ville. Acculées, les populations n'ont eu d'autres choix que de venir se réfugier dans la ville de Ménaka.
Entre les mois de mars et d'août 2022, la ville a connu plusieurs urgences humanitaires, qui ont quasiment triplé sa population, la faisant passer de 11.000 à 30.928 personnes. Pour répondre à cette urgence, des équipements avaient été remis à la gendarmerie et au Centre de santé de référence (Csref) de Ménaka, ainsi que 395 tentes et 300 kits médicaux à 300 familles déplacées internes.