Mohammed Ousmane AG Mohemmedoun, président du Mouvements de l’inclusivité : ’’Il faut tourner la page de désarmement de la CMA et appliquer le principe qu’aucune arme ne soit autorisée que par les FAMas ’’

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Publié le vendredi 31 mars 2023 | aBamako.com

© aBamako.com par A.S
Réunion du comité de suivi sur l’accord de paix
Bamako, le 21 juillet 2015 le comité de suivi sur l’accord de paix a tenu sa 3e réunion au CICB.

Dans un entretien accordé ce vendredi 31 mars 2023, le président du Mouvement de l’inclusivité, Secrétaire général de la CPA, demande de tourner la page de désarmement de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et dénonce l’attitude de la CMA qui, dans une déclaration, dit ne pas se reconnaître dans le nouveau projet finalisé de Constitution validé par le président de la Transition.

Selon lui, les frères de la CMA manquent d’argument car le projet finalisé et validé n’a rien laissé de ce que l’accord a prévu. ’’ Je crois qu’il y a une confusion au niveau des réformes institutionnelles entre ce qui peut relever de la Constitution et ce qui peut relever d’une loi ordinaire. Nous avons des lois telles que la lois sur la libre administration, la loi des collectivités, le découpage territorial qui sont déjà actés et maintenant la Constitution prend en compte le Sénat et la justice transitionnelle, et il ne reste plus que le DRR et l’intégration pour que personne ne soit autorisée à détenir une arme’’, a indiqué Mohammed Ousmane AG Mohemmedoun.

Pour le président du Mouvements de l’inclusivité, pour que la paix règne au Mali il faut désarmer la CMA et qu’aucune armée, en dehors de l’armée malienne nationale, ne circule sur le terrain avec une arme. ’’Il ne peut pas avoir deux armées sur un territoire. Le terrorisme est identifié et cela n’est pas grave. Ce qui est grave c’est cette armée qui est autorisée au nord au nom de l’accord et qu’on arrive pas à mettre dans le rang’,’ a-t-il ajouté
Il faut rappeler qu’une réunion ministérielle de haut niveau annoncée par la Méditation se tiendra bientôt pour relancer la mise en œuvre de l’accord.

M.S
aBamako

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