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Algérie: arrivée du ministre malien des affaires étrangères à Alger (diplomate)
Publié le dimanche 1 juillet 2012   |  AFP




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Le ministre malien des Affaires étrangères,
Sadio Lamine Sow, est arrivé dimanche à Alger pour une visite de "deux ou
trois jours", a-t-on appris de source diplomatique dans la capitale algérienne.
Le programme "n'est pas encore établi, mais le ministre aura plusieurs
entretiens" avec les dirigeants algériens, selon la même source.
Alger, qui connaît bien la situation chez son voisin malien pour avoir déjà
été le médiateur entre les Touareg et Bamako, est très sollicité pour apporter
son concours à une solution au conflit du nord malien où ces derniers jours
les rebelles touareg ont été mis en déroute par les islamistes.
La visite du ministre malien intervient quelques jours après celle de
Jibril Bassolé, son homologue du Burkina Faso, pays chargé par les pays
d'Afrique de l'Ouest d'une médiation au Mali, qui s'était entretenu mercredi à
Alger avec le chef de la diplomatie algérienne Mourad Medelci et le ministre
chargé des affaires maghrébines et africaines Abdelakader Messahel.
M. Bassolé s'était prononcé, tout comme Alger le fait avec insistance, pour
un "dialogue politique" au Mali, mais il n'avait pas exclu "l'option
militaire".
La concertation "permanente" avec l'Algérie, frontalière avec ce pays en
conflit interne depuis mars, est "absolument nécessaire" pour régler la crise
malienne, avait souligné M. Bassolé.
L'Algérie a reçu des derniers mois nombre de responsables touareg et
maliens, dont le Premier ministre de transition Cheikh Modibo Diarra le 13
juin dernier.
Lundi, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a reçu l'envoyé spécial
de l'Ivoirien Alassane Ouattara, chef en exercice de la Cédéao.
L'Algérie avait parrainé en juillet 2006 un accord de paix dans la région
de Kidal (nord-est du Mali) conclu entre l'aile politique de la rébellion
touareg de l'époque et le gouvernement malien.
Le nord malien est contrôlé depuis bientôt trois mois par des groupes armés
aux objectifs divergents, islamistes et touaregs indépendantistes, dont le
Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) qui a
revendiqué l'attentat meurtrier ayant visé vendredi une gendarmerie dans le
sud de l'Algérie.

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