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Me Tapo vice président de : L’ADEMA "La constitution du 25 février 92 est sacrée et doit rester inviolable"
Publié le mardi 4 avril 2023  |  Le phonix
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© aBamako.com par AS
Réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature à Koulouba
Bamako, le 31 Juillet 2020 s`est tenue à Koulouba une réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature. Photo: Me Kassoum TAPO.
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Fidèle à ce rituel l’Adema a tenu ce dimanche 26 mars 2023, une causerie débat, autour de la com mémoration du 26 mars, point de départ de la naissance de la 3e Ré publique. "La constitution du 25 février 92 est sacrée et doit rester inviolable"

En effet, les vérités assénées de Me Tapo à cette occasion seront-elles
bien entendues par ses pairs de l’Adema, dont certains cadres politiques et non des moindres trainent des casseroles, quand ils ne sont pas vite rattrapées par leurs anciennes turpitudes « Si l'on considère qu'un militaire reste un militaire, même après avoir ôté sa tenue, ATT a tout même fait 10 ans de plus au pouvoir »

L’ancien bâtonnier a été on ne peut plus clair : Seuls un président légitimement élu par le peuple ainsi qu'une As
semblée nationale légitime peuvent prétendre réviser la Constitution.

Ces deux conditions quoique légales ne sont pas suffisantes aux yeux du peuple pour aller à une révision constitutionnelle a fortiori une nouvelle constitution.

La preuve en 2019 l'ex président de la République IBK, qui possédait pourtant les prérogatives requises n’a pas réussi à faire réviser la Constitution. A travers le mouvement « An tè a bana » le peuple
s'y était farouchement opposé.

Pour le brillantissime avocat Me Kassoum Tapo "le président de la
Transition n'étant pas un élu, il ne peut pas initier une réforme constitutionnelle encore moins une nouvelle Constitution. Car, celleci, devrait passer par une deuxième légitimité, qui est l’‘Assemblée nationale composée par les élus du peuple. Or, la Cour Constitutionnelle a clairement dit que le CNT n’est pas l'Assemblée nationale ". Ainsi, " les conditions légales et légitimes n'étant pas réunies, l'on ne peut pas initier une nouvelle Constitution et que l'ADEMA ne dise rien.

Le parti des Abeilles doit dire simplement qu'il n'est pas d'accord que l'on assassine et enerre la Constitution de 1992. Et tant que nous ne jouerons pas notre rôle, nous ne retrouverons pas la crédibilité nécessaire pour avoir avec nous le peuple ",

Aujourd’hui, il existe une regrettable crise de confiance entre le citoyen lambda et la classe politique tout en y apportant quelques éclaircissements. " Les politiques sont très critiqués, mais si l'on fait le bilan du Mali depuis les indépendances, il y a eu combien d'années de régime militaire ? Avec Moussa Traoré, c'est 23 ans, ensuite, il y a eu une transition de 2 ans pour ATT et si l'on considère qu'un militaire reste un militaire, même après avoir ôté sa tenue, ATT a tout même fait 10 ans de plus au pouvoir "

Le célèbre avocat a profité de ce moment de souvenir, de communion et de partage pour lancer de lancer un vibrant appel aux cadres de l’ADEMA, un parti historique qui ne doit pas courber l'échine ,ni baisser la tête, pour la bonne raison que la Constitution de 1992 porte bien la marque de L'Adema. il appartient donc aux abeilles de la défendre sans complexe.

En conclusion, je respecterais la position du parti, mais ma conviction personnelle est que l'on ne doit pas aujourd'hui toucher à cette Constitution. D'autant que ceux qui veulent y toucher sont en train de porter atteinte à toutes les libertés élémentaires, qui sont dans la Constitution de 1992"
B.CAMARA,
Journaliste
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