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Effets dévastateurs des mines : 1.325 victimes maliennes de 2014 à 2022
Publié le mardi 4 avril 2023  |  L’Essor
Libération
© aBamako.com par A S
Libération des localités de Douentza et Gossi.
Les localités de Douentza et Gossi ont été libérées les 14 et 15 janvier 2013 par les forces armées française et malienne.
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La révélation a été faite hier par le Secrétaire permanent de la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre, le lieutenant-colonel Adama Diarra, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale anti-mines

 
À l’instar des autres pays du monde, le Mali a célébré hier la Journée internationale anti-mines. Pour commémorer l’évènement, le Secrétariat permanent de la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre (SP-CNPL) a organisé, dans ses locaux, un panel sur «le rôle et les responsabilités des acteurs face à la menace des mines et restes des explosifs de guerre». 


Il y a eu aussi la projection des vidéos sur les conséquences des mines, explosifs et armes légères et de petit calibre (ALPC)… Cet évènement était couplé à la coupure du ruban de quatre conteneurs de stockage des armes et munitions offerts par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) à travers le service de la lutte anti-mine des Nations unies (Unmas).  


La cérémonie consacrée à cet effet était présidée par le secrétaire général du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, Oumar Sogoba en présence du secrétaire permanent de la CNPL, le lieutenant-colonel Adama Diarra et d’autres invités. 



La célébration de cette journée est l’occasion de constater les avancées accomplies pour nettoyer notre planète des mines et des restes d’explosifs de guerre et mesurer le chemin qu’il reste à parcourir. Selon le secrétaire permanent de la CNPL, chaque année, les mines font des milliers de morts et de blessés avec des conséquences dramatiques sur les populations et sur la vie socio-économique du pays. 

Le lieutenant-colonel Diarra de souligner que la tendance actuelle en termes de prolifération des Engins explosifs improvisés (EEI)/mines au Mali est caractérisée par un nombre accru des victimes parmi les civils et les Forces de défense et de sécurité. Ils ont été responsables de 1.325 victimes directes et indirectes soit près de 60% des personnes tuées lors d’attaques malicieuses de 2014 à 2022. 



En outre, a-t-il indiqué, la lutte contre les EEI/mines, la prévention et la prise en charge des victimes relèvent des prérogatives de l’État car le Mali a adhéré à plusieurs instruments internationaux et régionaux en matière de l’action contre les mines. Il s’agit notamment de la Convention sur les armes à sous-munitions, de la Convention de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sur les armes légères et de petit calibre. Sans oublier la Convention relative aux droits des personnes handicapées. 


Le directeur de l’Unmas a rappelé la vision des Nations unies qui est celle d’un monde débarrassé de la menace des mines et des engins explosifs.  Dans l’esprit de cet idéal, a fait savoir Jean Guy Lavoie, la Minusma, à travers l’Unmas, reste déterminée à soutenir les autorités dans la lutte contre la prolifération des armes légères et petit calibre. 



Le secrétaire général du ministère de la Sécurité et de la Protection civile a, quant à lui, mis l’accent sur la lutte contre les mines qui ne se limite pas seulement au déminage.  À ce propos, Oumar Sogoba dira qu’il est impératif de s’attaquer directement aux effets dévastateurs des mines sur la paix et le développement, et sur les progrès réalisés par les communautés dans la poursuite des objectifs mondiaux. 



Le secrétaire général du département en charge de la Sécurité a indiqué que les réponses des humanitaires viennent en complément pour répondre aux besoins des plus vulnérables. Selon lui, la réponse humanitaire aux EEI/mines se concentre principalement sur deux aspects : la prévention des risques à travers l’éducation aux risques et l’assistance aux victimes directes et indirectes.
 

Mariétou KOITE
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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