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Badara Aliou Koné, Directeur général de l’ONRP : «Le Mali est un pays à potentiel petro-gazier sans doute, les résultats sont unanimes»
Publié le jeudi 6 avril 2023  |  Le Républicain
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Le Directeur général de l’ONRP, Badara Aliou Koné a annoncé, ce jeudi 30 mars lors de la 3ème session ordinaire du Conseil d’Administration de l’ONRP, l’approbation en cours de plusieurs contrats pétroliers, dont une dizaine exclusivement des nationaux. Pratiquement le pays dispose de cinq forages sur 900 000 Km2. «Je dirai oui le Mali est un pays pétrolier et il reste à faire des travaux qui nécessitent plus d’investigations et de travaux géologiques pour confirmer la présence», explique-t-il lors d’un point de presse au Grand Hotel Azalaï.

La recherche pétrolière au Mali a commencé avant l’indépendance. Les premiers coups de pioches ont été donnés par la coopération Russe soviétique avec la Société nationale de recherches et d’exploitation des ressources minières du Mali (SONAREM), qui avait le monopole, l’exclusivité de la recherche. Puis les sociétés créées pour la recherche pétrolière ont connu des fortunes diverses. L’autorité pour la Promotion de la Recherche et l’Exploitation petrolière (AUREP) a vu le jour en 2004 avec laquelle les activités ont repris et se sont intensifiées jusqu’à 2011-2012. le secteur a été ouvert et on avait la présence des grandes compagnies pétrolières sur les bassins pétroliers du Mali.

Mais les crises politiques et sécuritaire dans notre pays depuis 2012 ont entrainé un second arrêt. Et ce fut avec plaisir que le Directeur général de l’ONRP, Badara Aliou Koné a annoncé, ce jeudi 30 mars lors de la 3ème session ordinaire du Conseil d’Administration de l’ONRP, que «depuis l’avènement de la transition, on a essayé de redynamiser le secteur, réviser le code pétrolier. En en fin décembre 2021 ce code très attractif nous a permis de relancer le secteur et de donner confiance aux investisseurs. Au jour d’aujourd’hui on peut se permettre de dire que le secteur pétrolier commence à se nourrir d’espoir par ce qu’on a plusieurs contrats pétroliers qui sont en cours d’approbation, dont une dizaine, exclusivement des nationaux», a-t-il indiqué. Le DG de l’ONRP a ajouté, « nous avons le gaz naturel hydrogène qui est pur à 98% et on peut se permettre aujourd’hui de dire aussi que l’exploitation est en gestation parce que ça a été prouvé, donc le Mali est un pays à potentiel petro-gazier ; sans doute les résultats sont unanimes là dessus. Nous avons l’espoir qu’avec la montée des FAMAs que nous vivons aujourd’hui, les investisseurs vont avoir plus confiance et dans les meilleurs jours à venir, c’est la relance des activités pétrolières au Mali».

Pays à potentiel pétrolier et gazier

A la question de savoir, si le Mali est un pays pétrolier, le DG Aliou Badara Koné répond par l’affirmative, «oui parce que il ya différentes méthodes et quand on regarde les blocs du bassin de Taoudéni qui ont fait l’objet de plus de travaux en matière de recherche pétrolière, il ya des blocs qui ont eu des stimulations des études très avancées et les chiffres indiqués sont connus pour dire que le potentiel pétrolier et gazier existe. Je dirai oui le Mali est un pays pétrolier et il reste à faire des travaux, parce que, quand on regarde une moyenne, nous avons pratiquement 5 forages sur 900 000 Km2. Comparé aux pays voisins, on se retrouve avec une centaine de forages au Niger pour faire une découverte, tandis qu’au Mali on a pratiquement 5 forage, qui nécessitent plus d’investigations et de travaux géologiques pour confirmer la présence», explique Badara Aliou Koné.

À quand donc, le premier jet de pétrole au Mali ? Pour le DG de l’ONRP, Badara Aliou Koné, «on a bon espoir, avec la validation des contrats qui sont en cours, que nous rentrerons dans les pays producteurs du pétrole aussi bien tôt que possible, par ce que déjà le secteur qui était pratiquement à l’oubli entre 2012 et 2021 et qui se retrouve aujourd’hui avec une dizaine de contrats de partage, qui sont en cours d’approbation, on a bon espoir. Ce sont des projets qui sont ficelés géologiquement et sur le plan géophysique, sur des structures qui sont porteuses de gisements in shaa Allah», a conclu Badara Aliou Koné.

B.Daou
Le Républicain
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