Des responsables du Cadre des partis et regroupements politiques pour le retour à l’ordre constitutionnel face à la presse
Dans un communiqué, le Cadre des partis et regroupements politiques pour le retour à l’ordre constitutionnel note que le collège électoral pour les élections communales devant être convoqué le 22 mars ne l’a pas été. Cela implique, selon le Cadre, que les élections n’auront pas lieu à la date librement arrêtée et proposée par les Autorités maliennes.
Une situation qui relance à nouveau le débat autour du respect du délai de la transition. Une perspective qui suscite des inquiétudes au sein du Cadre et qui tient les Autorités de la transition pour seuls responsables de ce qu’il en résultera.
Le Cadre s’est aussi prononcé sur la vie chère. Il dénonce l’incapacité du gouvernement à juguler les prix et l’invite à stabiliser les prix, à subventionner les prix, (…) à augmenter sans délai le pouvoir d’achat de la population.
Enfin, les partis politiques et regroupements politiques membres du Cadre s’inquiètent de la procédure de dissolution engagée à l’encontre du parti PSDA. Cette procédure, selon le Cadre, est initiée alors que le PSDA n’a d’abord pas été reconnu coupable des faits prévus aux articles 9,12, 25, 47 et 50 de la Loi n°05-047 du 18 août 2005, portant Charte des partis politiques, culpabilité préalable à toute dissolution.
« Le Cadre en conclut que cette procédure concernant le PSDA cache en réalité une certaine volonté de réduire au silence les hommes et les partis politiques qui ont une voix discordante », souligne le communiqué.