Dans l’entretien qui suit, Boucadary Doumbia, le Directeur général du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence “DGCC” a fait savoir que les prix du sucre fixés par le gouvernement ont été largement respectés à 90 % durant le Ramadan.
D’après Boucadary Doumbia, durant le mois de Ramadan, les prix de certaines denrées ont connu une baisse grâce à l’approvisionnement du marché. Concernant le sucre, sa consommation a augmenté durant le Ramadan. “En prélude au mois de Ramadan, le gouvernement a pris des dispositions en fixant le prix du sucre. Le prix du sac du sucre produit au Mali par Sukala et NSukala a été fixé à 30 000 F CFA chez le détaillant et ne devait pas dépasser ce prix. Ce prix a été fixé 3 mois avant le début du Ramadan. Le sac du sucre venant du Brésil ne devait pas dépasser 32 500 F CFA chez le détaillant. Un mois avant le Ramadan, le prix du sac du sucre produit au Mali était vendu à 29 000 F CFA parce que le sucre n’était pas beaucoup demandé. Le sucre étranger venant du Brésil était cédé à 30 000 F CFA. C’est au commencement du Ramadan que les prix des sacs du sucre ont atteint 30 000 F CFA pour le sucre produit par Sukala et NSukala et 32 500 F CFA pour le sucre venant du Brésil. Ce qui veut dire que les prix du sucre ont été respectés durant le Ramadan. Il se peut que certains commerçants ne respectent pas ces prix. Mais sur 100 % des prix, le prix fixé par le gouvernement a été respecté à 90 %. Pour vérifier que les prix n’ont pas changé, j’ai récemment acheté dans une boutique à Kalaban un sac de sucre importé à 32 000 F CFA alors que le prix fixé par le gouvernement est de 32 500 F CFA”, a dit le premier responsable de la DGCC.
Pour faire respecter les prix fixés par le gouvernement, il a invité les consommateurs à ne pas acheter le sucre au-delà des prix imposés et d’informer la DGCC de cette inflation. “Si les prix fixés par le gouvernement ne sont pas respectés, la DGCC regroupe les plaintes avant d’aller nettoyer les secteurs concernés par les inflations. Et la DGCC fait son travail en toute discrétion pour éviter tout bruit. Une suite est donnée à toutes les plaintes au niveau de la DGCC”, a soutenu Boucadary Doumbia.
Siaka DOUMBIA (source Radio Nièta)
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Incrimination des boites de petit pois dans une vidéo d’alerte :
Après vérification, la DGCC rassure que le produit n’est pas périmé
Dans un communiqué, la direction générale du commerce, de la consommation et de la concurrence (DGCC) annonce que depuis un certain temps, une vidéo sur les réseaux sociaux affirme que des boîtes de conserves de petit pois périmés sont vendues dans une boutique de la place.
conformément à sa mission de veille sur la sécurité sanitaire des aliments et de protection des consommateurs, la direction générale du commerce, de la consommation et de la concurrence (DGCC) a enquêté et fait analyser lesdits produits par le Laboratoire national de la santé. Et contrairement aux allégations de la vidéo, il s’est avéré que les produits ne sont pas périmés et que leur date de péremption estampée sur la boîte de conserve coure jusqu’au mois de juin 2026. La DGCC rassure les populations que des dispositions sont prises pour contrôler les conditions de production, d’importation et de mise sur le marché malien les produits alimentaires.
Dans ledit communiqué, la DGCC ajoute que conformément à sa mission de protection des consommateurs, elle a dépêché une équipe d’investigation sur le terrain pour vérifier les allégations de la vidéo. “A l’issue des enquêtes, la DGCC a pris des mesures conservatoires ci-après : saisie des quantités restantes de la marque en question détenue dans les magasins de l’importateur et dans la boutique du détaillant ayant vendu le produit incriminé à la lanceuse d’alerte ; prélèvement d’échantillons représentatifs du lot saisi transmis au Laboratoire national de la santé aux fins d’analyse pour établir l’innocuité du produit. Ainsi, les analyses réalisées par le Laboratoire national de la santé ont établies la conformité du produit aux normes en vigueur, attestant ainsi son attitude à la consommation humaine.
Par ailleurs, ces résultats confortent le constat de nos enquêtes préliminaires relatives à la vérification des mentions obligatoires à apposer sur les emballages. Ainsi, contrairement aux affirmations véhiculées dans la vidéo d’alerte, le produit n’est pas périmé car la date de péremption estampée sur la boîte de conserve coure jusqu’au mois de juin 2026 et le Code mentionné sur les étiquettes altérées sont conformes aux vignettes de rechange. La DGCC rassure la population que conformément à sa mission de veille sur la sécurité sanitaire des aliments, les dispositions sont prises pour contrôler les conditions de production, d’importation et de mise sur le marché malien les produits alimentaires”, conclut le communiqué.