La Fondation malienne pour l’entraide et le développement a été lancée le samedi 28 septembre dernier au CICB. C’est une initiative de l’opérateur économique Mahamadou Sy Savané, qui en est le Président et du ministre de l’Urbanisme et non moins ancien Maire de la Commune IV, Moussa Mara, son Coordinateur, inspirée de l’exemple turc.
La FEMED vise à fédérer et à harmoniser les actions de bienfaisance et de solidarité des hommes d’affaires et leaders maliens en faveur de leurs concitoyens se trouvant dans le besoin. Il semble que la Fondation ait déjà séduit nos opérateurs économiques, car, séance tenante, 20 millions de FCFA ont été collectés pour appuyer ses activités.
A l’image des hommes d’affaires turcs qui s’illustrent dans les actions de solidarité à l’endroit des couches sociales défavorisées, la Fondation malienne pour l’entraide et le développement veut rassembler les opérateurs économiques de notre pays et tous ceux qui ont suffisamment de ressources.
Voilà tout l’enjeu pour la FEMED, qui se donne comme devise «Ensemble pour bien développer, généreux et dignes». Elle est dotée de 5 composantes, dont une dédiée à l’Adoration, qui ambitionne de faire la promotion de la religion par la construction de trois mosquées pour un montant de 99 millions de F CFA.
La composante Santé fera des dons de médicaments aux centres de santé pour un montant de 20 millions de nos francs et le volet Education construira des écoles modèles pour un montant 584 millions.
La composante humanitaire fera des dons à l’endroit des populations du Nord et aux couches sociales défavorisées et la dernière composante, et non la moindre, sera la mise en œuvre d’activités génératrices de revenus. A cet effet, la Fondation envisage d’acheter un terrain et d’y construire un immeuble, afin de le mettre en location. Les fonds que cet immeuble générera serviront à assurer son fonctionnement.
«Vous savez, les Turcs font beaucoup de dons. Tous ces dons ne viennent pas du budget de l’Etat. Ce sont des opérateurs économiques qui les financent. Au Mali, plusieurs opérateurs économiques font des dons individuellement, chacun dans sa localité. Si nous nous rassemblons, nous pourrons faire quelque chose de grand», a déclaré Moussa Mara, avant d’insister, «la Fondation se veut nationale, elle n’a pas de localité cible».
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