Dix ans après son lancement, le bilan de la mission de maintien de la paix divise le pays. À un mois du renouvellement de son mandat, son avenir demeure très incertain.
Le bruit assourdissant des vuvuzelas couvre presque le discours des membres du collectif pro-russe Yerewolo-Debout sur les remparts, réuni pour demander le départ de la Minusma. Ce 28 avril, l’amphithéâtre du Palais de la culture de Bamako s’est rempli pour se joindre au mouvement mené par Adama Ben Diarra, dit Ben le cerveau. Au milieu de drapeaux russes et de banderoles « À bas la Minusma », un casque bleu brûle.