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Le premier ministre à la 15e édition de la journée nationale des communes du Mali (JNCM) : “L’esprit et la lettre du projet de Constitution cadrent parfaitement avec le thème “
Publié le samedi 13 mai 2023  |  Aujourd`hui
Conférence
© Primature par DR
Conférence des postes des États de l’Afrique de l’Ouest : le Premier ministre ouvre les travaux de la 5è session ordinaire du Conseil d’administration
Le Chef du gouvernement, Choguel Kokalla Maïga, a lancé ce mardi 25 Avril 2023, à l`hôtel Azalaï Salam de Bamako, les travaux de la 5è session du Conseil d`administration de la Conférence des postes des États de l’Afrique de l’Ouest (CPEAO), en présence des représentants de l`Union Postale Universelle (UPU), de l`Union Panafricaine des Postes (UPAP), de l`AMRTP, des responsables des services postaux des États de l`Afrique de l`ouest et de plusieurs membres du Gouvernement
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La 15e édition de la Journée nationale des communes du Mali (JNCM) s’est tenue du 11 au 13 mai 2023 au CICB sous le thème “Décentralisation et réformes de l’Etat”. La cérémonie d’ouverture était présidée par le Premier ministre Dr. Choguel Kokalla Maïga qui avait à ses côtés, le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga, le président du Haut conseil des collectivités, Mamadou Satigui Diakité, le président de l’Association des municipalités du Mali, Yacouba Traoré.

En ouvrant la cérémonie d’ouverture de la 15e édition de la Journée nationale des communes du Mali (JNCM), le Premier ministre, Dr. Choguel Kokalla Maïga, après avoir fait observer une minute de silence à la mémoire de toutes les victimes civiles et militaires (maliennes ou étrangères), tombées pour la défense du Mali, a rendu hommage aux Forces armées maliennes et de sécurité (FAMa) grâce à qui la quiétude des Maliens est assurée. Il a rappelé que depuis août 2020, le Mali est engagé dans une Transition politique qui a entrepris un processus de refondation de l’Etat dans une démarche participative et inclusive. Ce processus, à ses dires, s’est imposé à tous les Maliens au regard de l’ampleur de la crise de l’Etat dans notre pays et de la nécessité de lui apporter des solutions maliennes, des solutions endogènes, holistiques et ambitieuses. Ce qui fait que ce processus de réformes prend en compte toutes les composantes de l’Etat, à savoir, politiques, institutionnelles, sécuritaires, économiques et socioculturelles. Il a cité les acquis engrangés à la suite de ces réformes qui sont, entre autres, le parachèvement du processus de réorganisation territoriale, l’élaboration d’un projet de nouvelle Constitution qui sera soumis à referendum le 18 juin prochain, la réforme du système électoral, la relecture des principaux textes de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, la poursuite du chantier de la régionalisation. “Ces acquis contribueront, à n’en pas douter, à l’amélioration de la gouvernance administrative et institutionnelle des collectivités territoriales”, a-t-il espéré.

Evoquant la 15e JNCM, il a dit cet événement n’est pas une messe banale. “Cette Journée traduit le lien entre le président de la Transition, chef de l’Etat et les acteurs de base, que sont les élus communaux qui symbolisent la représentation de l’Etat et de la gouvernance territoriale. Cette Journée est la journée des élus communaux, car elle magnifie leur travail d’orfèvre, de fourmi et de soldats du développement à la base. En somme, la Journée nationale des communes marque un moment de partage et d’échanges sur le processus de décentralisation de notre pays, débout et résilient, en dépit des défis et des embuches qui se dressent sur le chemin de son inéluctable redressement”, a-t-il souligné.

Il a rappelé que les actions entreprises par le gouvernement du Mali avec le concours constants des élus locaux participent de leur engagement commun à redonner à l’Etat son lustre d’antan et ses lettres de noblesse et de crédibilité en tant qu’incarnation de la puissance publique, pourvoyeur d’activités d’utilité publique. Parmi ces actions, il a cité l’organisation des différents scrutins électoraux, la mise en circulation de la carte d’identité nationale biométrique sécurisée conforme aux exigences sous-régionales et internationales, la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger, l’adhésion des citoyens au projet de la nouvelle constitution ; l’opérationnalisation de la nouvelle organisation territoriale du pays, l’opérationnalisation de l’évaluation de performances des Collectivités territoriales dans le but d’offrir de meilleures conditions de bien-être aux populations ; la lutte contre l’insécurité sur l’ensemble du territoire national.


Il a soutenu qu’aujourd’hui, le Mali est une nation remise debout mais qui n’ignore rien des difficultés à surmonter dans la reconquête de sa stabilité. “Dans cet esprit, le président de la Transition, chef de l’Etat, le colonel Assimi Goïta a fait du retour à la paix, à la sécurité, à la cohésion sociale et à la reconstruction du pays, les axes prioritaires de la Transition, selon une vision et une approche proprement maliennes, par des acteurs maliens et une finalité malienne. Dans cet ordre d’idées, le chef de l’Etat a fixé au gouvernement, et par-delà à toutes les entités de l’Etat et des collectivités territoriales, 3 principes clés qui fondent l’action publique, à savoir, le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques de partenariats, le respect des intérêts primordiaux du peuple malien”, a-t-il indiqué.

D’après le Premier ministre, l’une des solutions à la crise que traverse notre pays se trouve dans la volonté de ses filles et de ses fils à vivre ensemble, dans l’unité respectueuse de la diversité, la cohésion nationale, la tolérance, l’acceptation mutuelle.

“Car nous sommes une nation, et nous constitution un seul et même peuple. Ce sont toutes ces valeurs que nous avons en partage qui sont inscrites au cœur de notre hymne national et dans l’ADN de la devise du Mali, Un peuple, Un But Une Foi. Guidé en permanence par ces principes et ces valeurs, le Président de la Transition, chef de l’Etat, en dépit des difficultés inhérentes à l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation, a instruit au gouvernement, à travers le ministère en charge de la Réconciliation, d’œuvrer inlassablement à sa mise en œuvre, pour le bénéfice exclusif de notre pays, de sa stabilité durable, gage de prospérité, de bien-être collectif et individuel, et de cohésion”, a-t-il signalé.

A cet égard, il a salué l’engagement personnel du président algérien, Abdelmadjid Tebboune pour son implication constante aux côtés des efforts du colonel Assimi Goïta, dans la recherche de solutions pour la mise en œuvre intelligente de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Dans ce cadre, il a exhorté les mouvements signataires qui sont pleinement impliqués aux côtés du gouvernement dans la gestion de l’Etat, à inscrire davantage leurs actions dans la consolidation de l’Etat et des acquis de l’Accord, gage d’une paix durable entre tous les fils du pays. Il a salué les efforts des élus locaux pour le rôle moteur qu’ils jouent dans la fourniture d’un meilleur cadre de vie aux laborieuses populations, facteur de paix, de stabilisation et de cohésion sociale. Il les a exhortés à continuer dans cette dynamique et à l’amplifier pour le bonheur desdites populations. Il a exprimé à cet égard, sa disponibilité entière à les soutenir sur le chemin du chantier de la construction nationale.


Il les a invité à redoubler d’effort et d’abnégation pour promouvoir à leurs échelons respectifs la culture du résultat et une gouvernance vertueuse dans l’accomplissement des compétences transférées par l’Etat, au seul bénéfice des populations qui sont les usagers et les destinataires finaux des services sociaux de base. “Dans cet esprit, la vigilance de l’Etat, à travers la tutelle administrative ne faiblira pas et aucune complaisance ne sera tolérée en cas de déficience, dès lors que nous sommes liés par des contrats de performances, en vue de l’instauration d’une culture de performance et de résultats dans la gestion efficace et efficiente des affaires publiques locales”, a-t-il averti.

Il a rappelé que dans son adresse de nouvel an à la nation, le président de la Transition, chef de l’Etat a annoncé les raisons profondes qui ont conduit à l’élaboration du projet de nouvelle Constitution sous son magistère. Ces raisons, selon lui, s’appuient sur la volonté populaire largement exprimée au cours des Assises nationales de la refondation (ANR) par les forces vives de la Nation. “Et l’objectif recherché est de projeter notre pays sur une nouvelle trajectoire institutionnelle qui confortera sa stabilité et son fonctionnement démocratique”, a-t-il dit. Au nom du président de la Transition, au nom du gouvernement et à son propre nom, il a invité les élus locaux à poursuivre et à intensifier l’information et la sensibilisation, une fois de retour dans leurs localités respectives, pour une adhésion massive des populations au projet de Constitution sur lequel elles sont appelées à se prononcer en toute liberté, et pour l’aboutissement des réformes salvatrices conduites par le gouvernement. “En effet, le projet de Constitution puise dans nos valeurs sociétales, car élaboré par l’expertise nationale. Il s’agit d’un texte qui conforte les fondation de l’Etat en s’appuyant plus fortement sur la Politique nationale de Décentralisation et la valorisation des Légitimités traditionnelles, comme ferments de changements profonds ainsi qu’une alternative crédible pour asseoir un développement socio-économique durable, inclusif et endogène. L’esprit et la lettre du projet de Constitution cadrent parfaitement avec le thème de cette 15e édition de la Journée nationale des Communes du Mali, intitulé : «Décentralisation et Réformes de l’Etat». Eu égard à la pertinence des thématiques retenues, je reste convaincu que cette édition vous permettra de réfléchir et de proposer des solutions nouvelles et durables aux préoccupations liées au développement local et régional. La viabilité de notre politique nationale de décentralisation se reflétera à l’aune de votre capacité à assurer la fourniture des services sociaux de base de qualité aux populations et à orienter les initiatives et opportunités de financement vers les besoins prioritaires qui ont un impact direct sur la réduction de la pauvreté”, a-t-il soutenu. Le Premier ministre a salué l’action déterminante de l’Association des municipalités du Mali qui, dès sa création, a su consolider son assise institutionnelle, son utilité et son rôle déterminant dans le dispositif d’appui à la gestion des communes maliennes d’une part, et, d’autre part, à servir d’interface entre les pouvoirs locaux, le gouvernement et les partenaires techniques et financiers dont il a salué le concours multiformes et précieux.

Siaka Doumbia



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Abdoulaye Maïga : “Cette Journée constitue un cadre idéal d’échanges, de dialogue …”

uparavant, le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga a fait savoir qu’en choisissant le thème central de la JNCM, à savoir “Décentralisation et réformes de l’Etat”, son département, en rapport avec les élus locaux à travers l’Association des municipalités du Mali et l’Association des régions du Mali, réaffirme la continuité logique de son engagement à contribuer à l’édification du plus grand chantier institutionnel, politique, social en cours au Mali qu’est la Décentralisation. “A cet effet, la Journée nationale des Communes est incontestablement un grand espace où les élites de notre pays, ainsi que leurs partenaires sont conviées à partager leurs savoirs faire, leurs expériences, et leurs visions de la dynamique de la décentralisation. Elle constitue en outre un cadre idéal d’échanges, de dialogue entre le chef de l’Etat et les responsables des exécutifs communaux et régionaux. Le thème retenu cette année est singulièrement important, en raison de sa pertinence et la place des élus locaux dans la gouvernance locale”, a-t-il dit. Il a rappelé les priorités de la Transition déclinées par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. Il s’agit, entre autres, du parachèvement du processus de réorganisation territoriale, l’élaboration du projet de la nouvelle Constitution ; la réforme du système électoral; la relecture des principaux textes de l’administration ; l’assainissement de l’écosystème politique; la poursuite du chantier de la régionalisation.


“Le transfert financier est actuellement de l’ordre de 26,4 %, ce qui dépasse de loin le taux de transfert de 15 % fixé par l’Uémoa. En revanche, le processus de transfert des services déconcentrés de l’Etat aux collectivités territoriales se poursuit. Nonobstant des avancées importantes en matière de gouvernance locale, le contrôle citoyen reste encore très faible au Mali. Les obligations de transparence des collectivités territoriales restent peu satisfaisantes et le contrôle de l’Etat insuffisant. La fourniture de services de qualité à la population est tributaire d’une faible mobilisation des ressources propres et la non-concomitance des transferts des compétences et des ressources”, a-t-il fait savoir.

Le président de l’Association des municipalités du Mali, Yacouba Traoré avait signalé que la journée nationale des Communes du Mali est l’occasion de célébrer la décentralisation et le développement local. Elle est un excellent cadre d’échanges et de réflexions sur l’ensemble des préoccupations des acteurs de la décentralisation en termes d’acquis, de défis, de perspectives, et de renforcement de la gouvernance locale. Il a salué les efforts des autorités pour les réformes qui se sont soldées par le vote au Conseil national de transition des textes majeurs dont le code des collectivités, et les lois de création des circonscriptions administratives et des collectivités territoriales. Ce qui fait que le Mali compte au terme de cette importante réforme, 19 régions, 156 cercles, 815 communes et le district de Bamako qui se caractérise par un seul niveau de Collectivité territoriale composé de 7 Arrondissements. Il en découle alors que le Mali disposera de deux niveaux de collectivités territoriales, la Région et la Commune avec la suppression de la collectivité Cercle.

Siaka Doumbia

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