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Mali : Amnesty appelle la CPI à enquêter sur les exactions à Moura
Publié le samedi 13 mai 2023  |  Africa
Conférence
© aBamako.com par AS
Conférence de presse de Amnesty International Mali sur la situation des Droits de l`Homme dans le monde en 2020
Bamako, le 07 Avril 2021, l`Amnesty International Mali a animé une conférence de presse sur la situation des Droits de l`Homme dans le monde en 2020 à la Maison de la Presse.
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Amnesty International salue le rapport de l’ONU sur Moura et appelle la CPI à prendre l’affaire en charge. Amnesty International salue le rapport de l’ONU accusant l’armée malienne et les combattants "étrangers" d’avoir exécuté au moins 500 personnes en mars 2022 lors d’une opération anti-jihadiste à Moura, au centre du Mali.

L’armée malienne et les combattants étrangers ont exécuté au moins 500 personnes lors d’une opération anti-jihadiste au Mali en mars 2022, selon un rapport très attendu de l’ONU publié vendredi.

" L’incident de Moura est l’affaire la plus violente contre les civils depuis le début de ce conflit", note Ousmane Diallo, chercheur au bureau régional d’Amnesty à Dakar, ajoutant que "l’incident de Moura implique potentiellement des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité." Les chiffres du Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) représentent la pire atrocité que le pays du Sahel ait connue depuis l’éruption d’une insurrection djihadiste en 2012.

C’est aussi le document le plus accablant contre les forces armées maliennes et leurs alliés étrangers.

Leur nationalité n’est pas explicitement identifiée dans le rapport, bien que le Mali ait fait venir des Russes que les pays occidentaux et d’autres considèrent comme des mercenaires de Wagner.

Décrivant les événements qui se sont déroulés dans la ville centrale de Moura entre le 27 et le 31 mars 2022, le HCDH a déclaré qu’il avait " des motifs raisonnables de croire qu’au moins 500 personnes ont été tuées en violation des normes, normes, règles et/ou principes du droit international. "

Les victimes ont été "exécutées par le FAMa (Forces armées maliennes) et le personnel militaire étranger" qui avait le contrôle total sur la zone, a-t-il dit.

Les autorités maliennes n'ont pas réagi publiquement au rapport de l'ONU mais l' Etat Major a réfuté ces accusations l'année dernière.
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