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L’acharnement
Publié le dimanche 14 mai 2023  |  L’Essor
Patrouille
© AFP par PHILIPPE DESMAZES
Patrouille de l`armée malienne et française à Goundam
Patrouille de l`armée malienne et française entre Goundam et Tombouctou
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Au moment où l’Armée malienne est en train d’engranger des victoires dans la lutte contre le terrorisme, la France et ses alliés tentent de lui mettre les bâtons dans les roues en instrumentalisant la noble cause des droits de l’Homme.

Sans aucun doute, le rapport du Haut commissariat des Nations unies pour les droits de l’Homme sur les événements de Moura du 27 au 31 mars 2022 a toutes les apparences d’un complot international pour saper le moral de nos militaires engagés contre le terrorisme (ils ont déjà perdu des centaines de leurs frères d’armes depuis 2012) et pour faire plier les autorités de la Transition dont le seul péché est d’avoir rompu avec l’ancienne puissance coloniale et fait appel à d’autres partenaires dans le cadre d’une relation plus avantageuse et plus respectueuse de notre dignité.


Ce rapport sur les événements de Moura frôle l’acharnement. L’on se demande comment une organisation sérieuse comme l’ONU peut accuser les Forces armées maliennes (FAMa) d’exactions, de viols et de tortures sur la base de simples témoignages venant des personnes qui pourraient être des terroristes ou leurs complices. 


De toute évidence, la déculottée infligée aux groupes terroristes à Moura reste au travers de la gorge de leurs parrains. Au lendemain de ces événements, les médias occidentaux ont entrepris, à l’unisson, de saboter le succès des FAMa sur la Katiba Macina avec des éléments de langage mis à leur disposition dans le cadre du vaste complot que ceux qui se prétendent les maîtres du monde ont ourdi contre le Mali. 


Les droits de l’Homme sont utilisés régulièrement par ces pays pour tenter de clouer au pilori tous ceux qui ont le courage de ne pas se plier à leur diktat. Ironie du sort, ces puissances qui se présentent aujourd’hui en champions des droits de l’Homme doivent leur prospérité aux déportations et aux massacres de populations autochtones, à l’esclavage, au colonialisme, à l’exploitation des ressources des autres peuples qu’ils soumettent à leur domination sans vergogne.


Ce rapport sur Moura apporte l’eau au moulin de nos compatriotes qui ferraillent depuis quelque temps contre la présence de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Présente dans notre pays depuis 2013, ses résultats ne sautent pas à l’œil en terme d’appui au Mali dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Au lieu d’aider le pays à éradiquer le terrorisme qui endeuille fréquemment les populations et qui entrave le développement, l’ONU est plutôt focalisée sur les questions des droits de l’Homme. Cela revient à s’attaquer aux conséquences tout en négligeant les causes.


Dès lors, on peut légitimement s’interroger sur l’utilité des 13.000 éléments de la Minusma s’ils ne sont pas capables d’aider le Mali à apporter la paix aux populations, régulièrement soumises à des massacres par les terroristes. 


Les Maliens ne sont pas les seuls à s’interroger sur l’utilité de la Mission onusienne. L’ancien président américain, Donald Trump, dénonce régulièrement la bureaucratie de l’ONU, estimant que ce sont des gens qui reçoivent beaucoup de financements alors que leurs actions sur le terrain sont presqu’invisibles. Ces propos iconoclastes de Trump ne pouvaient que déplaire à une nomenklatura dont la mission est de maintenir le reste du monde sous la domination de l’Occident. Il a été privé d’un deuxième mandat par la coalition des élites médiatiques et diplomatiques. 


Contrarier les parrains de l’hégémonie occidentale peut coûter souvent la mort. Ce fut le cas du guide de la révolution libyenne, Mouammar Kadhafi qui avait dénoncé la politique de deux poids deux mesures de l’ONU lors d’une session de l’assemblée générale. Il avait affiché sa défiance à l’égard de l’ordre mondial auquel l’ONU est chargée de donner une certaine légitimité. On connait la suite.


Les agissements des Nations unies à l’égard du Mali ne font que conforter les tenants de cette thèse dans leur position. Depuis que le Mali a décidé de rompre avec la France, notre pays est désormais dans le viseur des pays qui se sont ligués pour imposer et maintenir un ordre mondial à leur avantage. Les alliés de la France sont mobilisés et utilisent un jeu de rôle pour attaquer notre pays. Dès la publication du rapport de l’ONU, les états-Unis, le Canada et la Grande Bretagne se sont fendus d’un communiqué pour réclamer des comptes aux autorités maliennes. On n’a jamais vu autant d’empressement de leur part lorsque les populations civiles maliennes subissent des massacres par les terroristes. 


La réalité est que l’ensemble de l’Occident est mobilisé pour faire la guerre à tous ceux qui ont l’outrecuidance d’avoir la moindre relation avec son ennemi juré : la Russie. Si la France a perdu sa position de confort au Mali, cela est dû uniquement au mauvais comportement des dirigeants français et à l’inanité de leur politique.


Les autorités maliennes n’entendent pas laisser intimider par cet acharnement. Elles dénoncent le rapport de l’ONU et annoncent une enquête judiciaire contre la mission d’établissement des faits pour espionnage et atteinte à la souveraineté extérieure de l’état du Mali. 


Rédaction Lessor
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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