Les responsables de jeunes, des organisations de la société civile, des parents d’élèves de Boulkassoumbougou en Commune I étaient en début de semaine dans les locaux de l’annexe du Complexe scolaire Mamadou Diarra dudit quartier afin d’apporter tout leur soutien à cet établissement scolaire assigné en justice au Tribunal de la Commune I à cause des caméras de surveillance qui troubleraient la quiétude des clients de ce bar.
Pour Moustaph Bocoum, président des parents d’élèves, c’est avec l’autorisation de la mairie et des habitants que cette école a été ouverte dans la rue où se trouve le bar en question. Mais selon lui, bien que le bar soit une activité génératrice de revenu, l’école et l’éducation des enfants sont déterminantes pour l’avenir d’un pays. C’est pourquoi, a-t-il ajouté, ils n’étaient pas contre une cohabitation avec ce lieu de plaisance. “Cependant, c’est le promoteur du bar qui ne veut pas nous voir et il nous a interpellé devant la justice. Nous, parents d’élève nous ne pouvons accepter cela et prenons l’opinion nationale et internationale à témoin”, a soutenu M. Bocoum.
Pour Sinedian Coulibaly, parent d’élève membre du Conseil communal des jeunes, un comité de crise a été mis sur place qui a rencontré les notabilités et les élus locaux pour faire le point de la situation. “De notre vivant, nous ne pouvons accepter qu’une école soit fermée à cause d’un bar”, a averti le responsable de la jeunesse. Pour Salikou Simpara, un résident du quartier, l’école et les parents d’élèves bénéficient de tout leur soutien dans ce combat et ils ne vont jamais baisser les bras même s’ils vont rester derrière la justice. Notons qu’hier jeudi 18 les deux parties devraient se retrouver devant le Tribunal de la Commune I.