La cherté de la vie est désormais une réalité à laquelle tout le monde est confronté. Tous les pays du monde, presque, font face à la réalité de la vie chère. La guerre en l’Ukraine en est l’une des raisons fondamentales.
Les pays occidentaux sont en premier lieu, les vraies victimes. Ne bénéficiant plus ni du gaz ni du blé, elles sont aussi incapables de servir les pays du sud en produits manufacturés et de consommation comme d’habitude. Toute chose qui impacte négativement les économies à tous les niveaux. Les prix des denrées alimentaires ont augmentés, tandis que les facilités se font rares. Les crédits et autres formes de prêts ne fonctionnent plus. La confiance dans le monde des affaires, n’est plus comme avant.
Sur le marché des affaires, seuls les plus puissants ont les possibilités et les capacités de résister pour le moment. Les intermédiaires ne sont plus trop actifs, dans la mesure où les entreprises et sociétés sont frappées de plein fouet par la crise. Les mouvements d’affaires sont au ralenti.
En Afrique, les grossistes n’ont plus les mêmes avantages qui leur permettaient de bénéficier de 90 jours d’exercices avant de rembourser les montants des marchandises. Il faut désormais verser au moins la moitié du montant des marchandises, dans le cadre des achats. Du coup, les semi-grossistes et les détaillants, sans omettre les boutiquiers qui n’ont plus assez de marge de bénéfice sur les marchandises.
Les boutiquiers et les détaillants, ont augmenté les prix de consommation de première nécessité. Les prix du kilogramme du sucre, du riz, du mais, du haricot, du mil ne sont plus supportables par les Chefs de famille. Le kilogramme de la viande, du poisson et des condiments a grimpé. Tout est devenu cher. Il faut désormais débourser quotidiennement, au moins 5000 FCFA, pour espérer nourrir convenablement une famille moins nombreuse.
Ces dépenses supplémentaires jouent négativement sur les salaires et autres revenus des travailleurs. Voilà pourquoi tout le monde pleure ! Mieux vaut ne pas avoir un souci, sinon, personne ne sera d’un soutien. Les bonnes volontés n’ont plus rien pour manifester leur générosité. Les besoins et problèmes sont nombreux, alors que le manque de moyen financier paralyse tout. Que faire ?
Les solutions ne sont hélas pas pour l’instant à l’ordre du jour. Cela, tant que les prix des hydrocarbures, qui avaient grimpé dès les premières heures de la guerre en Ukraine, ne soient pas remis à la baisse.
Espérons un horizon meilleur, même si ce n’est pas pour demain !
Monoko Toaly, Expert en Communication et Marketing Politique