Dans le cadre de la vulgarisation et d’appropriation du projet de la nouvelle constitution du Mali dont le référendum est prévu le 18 juin prochain, l’honorable Aboubakary Daffé, membre de la commission du développement rural du Conseil National de la Transition (CNT), a procédé à la remise symbolique dudit projet à la Fédération nationale des jeunes ruraux du Mali.
La rencontre qui s’est tenue à l’Apcam (Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali) a réuni le président de la Fédération nationale des jeunes ruraux du Mali (Fenajer-Mai), M. Mamadou Sissoko, et les présidents de ladite faitière, venus de toutes les régions du Mali et du district de Bamako.
Dans son intervention, l’honorable Aboubakary Daffé, en tant que membre du CNT, a exposé à l’assistance les innovations du projet de constitution, notamment de la laïcité, l’interdiction du nomadisme politique, la création du sénat et l’officialisation des langues nationales, entre autres.
« Nous sommes là cet après-midi avec la Fédération nationale des jeunes ruraux dans le cadre de la vulgarisation du projet de constitution. C’est un partenariat entre nous et la fédération nationale des jeunes ruraux. Nous sommes venus leur parler du contenu, les points essentiels et les innovations du projet de constitution afin qu’ils s’en approprient du contenu pour que le jour du vote qu’ils puissent prendre la bonne décision c’est-à-dire le Oui », expliquait l’honorable Aboubakary Daffé.
Pour lui, en tant que représentant du peuple depuis un certain temps, les membres du CNT ont initié l’opération de vulgarisation et d’appropriation du projet de la nouvelle constitution. En tant que représentant du peuple, « il est de notre devoir d’aller à l’encontre de la population pour les expliquer le contenu de ce projet de constitution ».
« Nous sommes en train de les appeler à voter oui et pour appeler quelqu’un à voter oui, il faut que la personne connaisse le contenu du document qui est le projet de constitution. C’est l’objet de notre rencontre », a-t-il dit.
Les innovations : c’est la fin du nomadisme politique. C’est-à-dire un député élu sous une couleur de parti politique ne peut pas aller ailleurs, sinon tu perds ton mandat. La question de doubles nationalités a été abordée. Il n’est plus permis à un candidat aux élections présidentielles d’avoir plusieurs nationalités mais une seule nationalité. Voilà les quelques innovations expliquées par le conférencier.
A ceux-ci s’ajoutent la question d’âge du candidat aux élections présidentielles qui était aussi centre des débats. Il va de 35 à 75 ans. Au cours des débats, les participants ont abordé la question de la laïcité qui est clairement définie dans le projet de la nouvelle constitution, tout comme la défense de la partie et la protection de l’environnement.
« Voilà, entre autres, les innovations majeures du projet de la nouvelle constitution que nous avons partagé avec les jeunes ruraux du Mali. Vu tout ce que nous venons de leur transmettre comme information sur le projet de constitution, je souhaite qu’ils en fassent bon usage pour que le uui passe », a conclu l’honorable Daffé.