Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Sortie de crise au Mali: des signataires de l’Accord d’Alger disent ne pas se reconnaître dans la nouvelle Constitution
Publié le mercredi 31 mai 2023  |  aBamako.com
Comment


Dans la déclaration ci-dessous, des mouvements et organisations signataires de l'Accord de paix d'Alger soutiennent ne pas se reconnaître dans la nouvelle Constitution bientôt soumise à référendum et en interpelle la Médiation internationale.

Les Mouvements Signataires de l'Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du Processus d'Alger, en l'occurrence la CMA et la Plateforme des Mouvements du 14 Juin 2014 d'Alger et une partie des mouvements de l'inclusivité, tous regroupés au sein du CSP-PSD, prennent acte de la validation du projet de la nouvelle Constitution par le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Colonel Assimi Goita

Le CSP PSD rappelle que lors de la dernière Réunion de Niveau Décisionnel (RND), tenue du 1er au 5 Août 2022 à Bamako, le Gouvernement à travers les Relevés de Conclusions signés, avait également pris l'engagement de veiller à la prise en charge integrale de l'Accord dans la nouvelle constitution, ceci conformément à l'Article 3-Chapitre 1-Titre I dudit l'Accord.

Cependant, Le CSP PSD constate avec regret que ledit projet n'enregistre aucune evolution particuliere à la constitution du 25 fevrier 1992, en matière de dispositions indispensables à une concretisation des mesures legislatives et réglementaires, des engagements politiques et institutionnels pris à l'Accord pour la Paix et la Reconciliation au Mali Issu du Processus d'Alger.

Ainsi, les Mouvements signataires à travers le CSP PSD, déplorent cet état de fait et déclarent solennellement ne pas se reconnaitre dans ce projet de la nouvelle constitution en son état.

Le CSP-PSD, tout en espérant qu'il existe encore une opportunité de créer les conditions d'un consensus sur le texte avant sa soumission au referendum, informe l'opinion, nationale et internationale du niveau eleve de fragilité du processus de Paix et des conséquences d'un forcing constitutionnel en violation des engagements pris à travers l'Accord pour la Paix et la Reconciliation au Mali issu du Processus d'Alger

Les Mouvements signataires de l'accord pour la paix, membres du CSP-PSD réitèrent leur confiance à la médiation internationale et encouragent sa démarche en vue de sauver le processus de paix.

Kidal, le 28 mars 2023

Pour le CSP-PSD

Le Président

Algabass AG INTALLA
Commentaires