Sous le leadership du jeune colonel président de la transition, Assimi Goïta, l’équipe du pouvoir exécutif, pilotée par le Dr. Choguel Kokalla Maïga semble avoir finalement compris la nécessité de la reprise du trafic ferroviaire entre Bamako, ville des trois caïmans, et la région de Kayes, également appelée la cité des rails. Avec l’arrêt, depuis des années du trafic ferroviaire, ils sont des milliers de personnes et de familles qui se voient quotidiennement privées de leur liberté de mouvement. Sur la base d’une information relayée via la page du gouvernement, les plus hautes autorités de la transition annoncent la reprise effective du trafic ferroviaire entre la capitale malienne et la première région du Mali. « Taré-taré ! Bonne nouvelle. La reprise effective du trafic ferroviaire entre Bamako et Kayes est effective à partir du 9 juin 2023 ». « C’est une concrétisation de la ferme volonté du président de la transition, son excellence le colonel Assimi Goïta », annonce-t-on sur la page officielle du gouvernement. À cet effet, des précisions ont été données sur le coût de cette opération combien cruciale pour les populations riveraines. Partant des données communiquées par l’exécutif, il ressort un plan d’investissement de 6 milliards 26 millions de F CFA, dont 4 milliards 766 de nos francs pour la première année. Quant à la deuxième année d’exploitation, décrit-on, le montant est estimé à 1 milliard 260 millions de nos francs. Ces dépenses seront totalement financées par le budget d’Etat, selon le gouvernement. Comme par le passé, le gouvernement du Dr. Choguel Kokalla Maïga se limitera-t-il à un seul voyage de train entre Bamako et Kayes ? Doit-on, cette fois-ci, parler d’une reprise définitive du trafic ferroviaire entre les deux villes du pays ?