Referendum du 18 juin 2023 : L’enjeu du taux de participation

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Publié le lundi 12 juin 2023 | Arc en Ciel

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2è anniversaire de l`investiture du président Assimi Goïta : le CDM appelle à l`adhésion massive au référendum constitutionnel
Le 7 juin 2023, dans les locaux du Service national des jeunes (SNJ), le Collectif de Défense des Militaires a organisé la célébration de la 2è édition de l`investiture du président Assimi Goïta.

Les maliens sont invités à se mobiliser le 18 juin 2023, pour le référendum constitutionnel qui va doter leur pays d’une nouvelle constitution. S’il n’y a aucun doute sur le « OUI », il faut énormément craindre le taux d’abstention qui risque de remporter le vote des maliens.

Est-ce que les maliens seront nombreux dans les centres de vote le 18 juin 2023 pour exercerez leur devoir citoyen : le droit de vote. Le doute est permis. Malgré que le jeu en vaut la chandelle, le Référendum du 18 juin 2023, ne semble pas attiré les maliens.

Ballotés par la cherté de la vie, sur un fonds de crise sécuritaire qui leur coupe le sommeil, les maliens ont d’autres préoccupations. De telles sortes qu’il faut craindre que le taux d’abstention ne soit le grand gagnant le 18 juin 2023, même s’il n’y a pas de doute à se faire sur le « OUI ».

En 2020, lors des Élections législatives pour le choix des 147 députés qui devaient siéger à l’Assemblée nationale, sur 7 663 464 maliens inscrits sur les listes électorales, seulement 2 726 292 s’étaient mobilisés pour voter, soit un taux de participation de 35,58 %. Ce taux semble être le meilleur taux jamais égalé dans une élection au Mali. Mais, déjà, là nous constatons que l’abstention s’était tirée avec la part du lion.

Face à cette inquiétude, il va falloir changer de fusil d’épaule. S’est bien d’appeler les maliennes et maliens à voter pour le « OUI » ou pour le « NON », mais c’est encore mieux de les appeler à se mobiliser pour aller accomplir leur devoir citoyen : le droit de vote.

En tout cas, il faut une mobilisation populaire pour que l’abstention ne soit pas la grande gagnante de ce référendum.

Assane Koné

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