Les dirigeants des grands partis politiques du pays qui se sont opposés et même boycotter les Assises nationales de la refondation (ANR) sont aujourd’hui les champions de Oui pour la nouvelle Constitution. Cette nouvelle Constitution est pourtant l’une des recommandations majeures des ANR qu’ils ont boycottés.C’est ça le paradoxe de la politique au Mali. Quelle moralité ? Les gouvernants et les opposants farouches à la transition veulent cheminer ensemble. Le brave peuple du Mali ne serait-il pas trahi ?
Ou en cours d’être trahi ?En politique, il faut assumer ses choix en toute circonstance et avec responsabilité et conviction.Nous, à l’opposition, nous avons combattu le régime IBK pendant huit (08) ans sans relâche car on était convaincu que si on laissait IBK continuer, on allait perdre notre bien commun qu’est le Mali… notre seule patrie bien aimée.
Ceux qui combattaient les forces du changement et qui voulaient à tout prix sauver le régime IBK sont les mêmes aujourd’hui qui veulent un oui massif au référendum du 18 juin 2023. Quel paradoxe ?
Le consensus n’a jamais construit un pays. Sans contradiction, il ne peut y avoir de développement. Nous disons bien sûr une contradiction n’on antagonique car nous sommes tous les enfants de ce pays et chacun a sa façon de voir les choses différemment, et c’est cette différence des points de vue qui est à la base du développement.Un appel aux vraies forces du changement: soyons vigilants. Attention à la restauration de l’ancien régime.
Ces nouveaux engouements pour le oui au référendum sont-ils sincères et fortuits?Time will tell …le temps jugera?Que Dieu bénisse le Mali et qu’il protège surtout notre chère patrie des ennemis farouches de l’intérieur déguisés en nouveaux partenaires de la transition.
Dr Bakary Coulibaly, Élan Patriotique: Faso Gneta Kanou