Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Sport
Article



 Titrologie



La Mutation N° 107 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles


Comment

Sport

Regards croisés entre deux candidats à la présidence de la FEMAFOOT
Publié le vendredi 4 octobre 2013  |  La Mutation


© aBamako.com par A.S
Sports/ Football : Assemblée générale de la FEMAFOOT
Samedi 1er décembre 2012. Mali .La Fédération malienne de football ( FEMAFOOT ) a tenu son assemblée générale ordinaire, dans la salle de conférence du Patronat.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Hammadoun Kolado Cissé
Un bilan jamais réalisé dans l’histoire du football malien en quatre années

Les acteurs du ballon rond se retrouveront les 7 et 8 Octobre prochain à Mopti pour le renouvellement du comité exécutif de la fédération malienne de football. C’est ainsi que le président sortant en la personne d’ Hammadoun Kolado Cissé a décidé de se porter candidat à sa propre succession pour le bonheur et la prospérité du sport roi. Ce qui n’est pas une surprise au vu de son bilan positif obtenu seulement en quatre années. Cette évidence notoire a été même reconnue par les deux autres adversaires à savoir Boubacar Baba Diarra (qui fut membre du comité exécutif pendant 12 ans de 1997 à 2009) et Boukary Sidibé (membre lui aussi du comité exécutif pendant deux ans de 2009 à 2011). Mieux ils vont jusqu’à avouer publiquement à l’opinion malienne qu’ils n’ont aucune reproche à faire sur le bilan élogieux du président Kola. Du coup les adversaires déclarés du natif de Djenné viennent de faciliter la tâche aux délégués soucieux de la consolidation obtenus en si peu de temps dans l’histoire du football malien.


Des résultats à hauteur de souhait des différentes équipes nationales et des clubs
Elu le 12 juillet 2009 à Tombouctou, Hammadoun Kolado Cissé s’était fixé deux objectifs essentiels qui sont le financement du football malien et l’obtention des résultats notoires depuis plus de 20 ans. Quatre mois et 23 jours seulement après son arrivée à la FEMAFOOT, le Stade Malien de Bamako remporte la coupe africaine (il s’agit de la coupe CAF) pour la première fois dans l’histoire du football malien depuis 1960 et à Bamako s’il vous plait devant le président de la république d’alors, Amadou Toumani Touré. A noter que le Stade a perdu une finale de la coupe des coupes devenue aujourd’hui la coupe CAF en 1965. Et si le contraire s’était produit, imaginez ce que le natif de Djenné subira comme toutes sortes de saletés. Et ce fut l’ouverture d’une voie royale pour les succès des clubs et des différentes équipes nationales toutes catégories confondues en 2010. Ce succès. En effet après moult tentatives d’accéder à une phase de poule d’une coupe africaine, le Djoliba accède enfin à la phase de poule de la coupe CAF en 2010 avant de disputer une finale de la même compétition de son histoire en 2012. Mais ce qui a été le plus marquant c’est que le Mali a franchi un palier important en phase finale d’une CAN en montant au podium (en se classant à deux reprises 3e d’Afrique en 2012 et 2013) et cela depuis la CAN 1972. Aussi lesa Aigles du Mali se sont successivement qualifié trois fois à une phase finale de la CAN (2010, 2012, 2013) au cours d’un mandat d’un président qui n’est d’autre que M. Cissé sans oublier que le Mali passe de deux à quatre clubs pour les compétions africaines de clubs et cela aux dépens du Ghana et du Sénégal. Ce qui a été aussi remarquable c’est le sacre de l’USFAS au tournoi de la CAMFOOT à Abidjan l’année dernière après avoir perdu la finale à Bamako en 2006.


La modernisation de l’administration sportive est une réalité depuis 2009
Conscient que les résultats positifs du sport roi ne peuvent s’obtenir sans la modernisation de son administration, le président Kola à initié des stages de formation des arbitres, des entraineurs, des secrétaires généraux des clubs et des administrateurs. Ainsi au cours de son mandat, 46 entraineurs ont été formés en licence B et en licence C. L’informatisation des licences des joueurs de tous les clubs affiliés à la fédération a été la plus grande innovation apportée par Kola Cissé sans oublier aussi que toutes les ligues régionales furent informatisées. Ce qui a valu à la fédération malienne de football pour la première fois de son histoire une lettre de félicitation de la FIFA et du coup le Mali fut désigné 1er en Afrique de l’Ouest dans le domaine de la formation.


Le financement, la clé du succès du football malien
A peine installé à l’ACI 2000, le président Kola s’est aussitôt mis à la tâche à la recherche d’un sponsor officiel condition ainé qu’à nun pour atteindre son objectif principal. Ce qui fut fait rapidement avec la signature d’un partenariat avec une société de téléphonie mobile de la place. Par ce contrat de sponsoring, la fédération offre 16 millions de FCFA à chacune des 16 équipes de la ligue 1 chaque année pendant les quatre années écoulées contre 0 F de 1997 à 2009 du temps de Baba Diarra, adversaire déclaré qui faisait le beau temps comme membre du comité exécutif de la FEMAFOOT. 4 millions de FCFA en cas de victoire finale de la coupe du Mali plus les deux millions engrangés respectivement en ¼ de finale et en ½ finale sans oublier les deux jeux de maillots et les ballons offerts à partir de la phase fédérale. Pour le championnat, le champion en titre en plus d’un trophée et des médailles perçoit 7 millions de FCFA, contre 5 millions de FCFA pour le 2e et pour le 3e, 3 millions de FCFA contre 0 F et par la moindre brindille comme trophée de 1981 à 2009. Pour faire face aux nombreuses primes des joueurs des différentes équipes nationales, M. Cissé a renégocié le contrat AIRNESS (qui se limitait seulement à la fourniture de maillots) afin la société puisse donner de l’argent. Ce qui fut obtenu sans problème grâce à son sens guidé des affaires. Ce qui sa permis sans doute la constance des performances enregistrées par les clubs et surtout leur régularité sur la scène africaine. Sans oublier que le championnat national a été toujours régulier au cours de son mandat 2009-2013. Pour la première fois les clubs et les ligues régionales ont senti l’odeur de l’argent issu des ristournes de la CAN. C’est ainsi que les 16 équipes de la ligue 1 ont reçu 3 millions de FCFA chacune et les 9 ligues régionales ont reçu chacune 4 millions de FCFA en 2012 et 2013. Pourtant le Mali a perçu des ristournes en 1994, 2004 et 2002 alors que le candidat Baba Diarra était membre du comité exécutif. Avec son sens inouï d’organisation, Kola favorise met en place une nouvelle politique pour permettre l’accession des équipes du Nord à l’élite nationale. Du coup Kidal crée la sensation en accédant d’abord en 2012 à travers l’Atar club puis en 2013 par Elwidji d’Aguel Hoc. Comme on le voit l’ambition du président sortant et candidat à sa propre succession est de consolider les acquis obtenus en si peu de temps et aller au delà s’il est réélu pour un nouveau mandat le 8 Octobre prochain. Connaissant la dignité, l’honnêteté, l’éducation et la parole d’honneur des délégués soucieux du développement harmonieux, Kola obtiendra de nouveau la confiance de la majorité pour le bonheur et la prospérité du football malien.


Boubacar Baba Diarra :
Des contradictions notoires et ubuesques d’un mythomane aux abois

Retenu comme candidat à la présidence de la FEMAFOOT par la grâce et la bénédiction d’Hammadoun Koladao Cissé, Boubacar Baba Diarra vient une fois de plus de se faire tristement célèbre à la faveur d’une interview donnée à Africable le 1er Octobre dernier. Pourtant l’homme avait une belle occasion de se taire et de demander pardon publiquement à Kola pour tous les torts subis en son encontre. Mais hélas pour cet officier général de la police et toujours à la recherche d’une crédibilité sportive perdue depuis belle lurette, le fameux Inspecteur général de la police tombe dans des terribles contradictions ponctuées par des propos sordides et ubuesques. En effet à la question de savoir pourquoi il est candidat, il répond en ces termes « Je ne suis pas un candidat revanchard ni de la rupture ». De quoi a t-il donc été victime dans le milieu footballistique depuis son parachutage dans la gestion fédérale ? De qui veut-il se venger donc ? Est-ce de Kola Cissé pour l’savoir battu en 2009 ? Est-ce de Boukary Sidibé pour l’savoir trahi et éclaté le Collectif ? Est-ce de l’AS Police, de l’USFAS pour avoir refusé de lui suivre dans cette aventure fédérale ? Est-ce des journalistes sportifs qui n’ont pas été tendres avec lui lors de cette campagne fédérale 2013. En tout cas M. Diarra doit s’en prendre qu’à lui-même car il est tout simplement victime de ses propres turpitudes.

Les contradictions notoires d’un mythomane
D’entrée de jeu, Baba Diarra reconnait que le bilan de celui qu’il voue une haine viscérale (à savoir Hammadoun Kolado Cissé) est largement positif « Personne ne peut nier que le football a enregistré des avancées notables ces quatre dernières années ».Mais plus il détaille son projet le candidat malheureux de 2009 annonce qu’il remplacera le comité exécutif par les membres des ligues régionales alors qu’on est élu à partir d’une liste préétablie d’avance. C’est dire que le fameux inspecteur général de police se croit dans un camp policier où les troupes obéissent au chef. Est- ce à dire qu’il est prêt à trahir ses compagnons le jour où il sera élu président de la fédération ? Tantôt il fustige de ce qu’il appelle l’arrivée massive des joueurs binationaux au sein de l’équipe, tantôt il parle de la mise en place d’une cellule au sein des ambassades et des consulats pour une meilleure approche. Se croit-il toujours Chef de Cabinet au ministère de l’Administration territoriale ? Toujours dans sa mythomanie cruelle, celui qui se considère comme étant le meilleur Inspecteur général de Police du Mali affirme que le Mali a été incapable de remporter une coupe d’Afrique ou une coupe du monde, que dis-je sous l’ère Kola. Alors que lui a fait 12 ans au comité exécutif comme président d’abord de la commission des jeunes sous Amadou Diakité et Tidiane Niambélé et vice président sous Salif Keita, en devenant 4e en 2002(Mali) et 2004(Tunisie), en ayant été éliminé au premier tour en 2008(Ghana) et en ratant les CAN 1998(Burkina Faso), 2000(Nigéria- Ghana), 2006(Egypte). De qui se moque t-il réellement ? Est-ce de ses partisans ou de tous les maliens touts courts ? Il va pousser une autre outrecuidance jusqu’à dire que le Mali ne se qualifie pas à une phase finale alors que les Aigles étaient présents aux phases finales de la CAN disputées en Angola (2010), au Gabon- Guinée Equatoriale (2012) et en 2013 en Afrique du Sud. Où bien veut-il faire référence à la coupe du monde ? Si c’est le cas est-à dire que le Mali s’est toujours qualifiée à cette compétition durant ses 12 ans passés à la fédération ? Soyons sérieux !


S’il veut développer le football à la base, l’opportunité lui est donnée depuis le 30 Mars 2013 où il est devenu par effraction le président du Djoliba au lieu de songer ailleurs. Quant à l’instauration du professionnalisme, Baba Diarra doit l’appliquer au sein de son club s’il tient à l’avancée du football. Selon l’adage « Avant de balayer devant la porte d’autrui au motif qu’elle est sale, balaie d’abord ta propre porte bondée de toutes sortes d’ordures puantes » sied parfaitement au président du Djoliba. En tout cas la majorité des délégués savent faire la différence l’ivraie et le vrai en optant pour la continuité, c’est à dire élire Kola pour lui permettre d’aller au delà des résultats obtenus entre 2009 et 2013.
Sadou Bocoum

 Commentaires