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Référendum du 18 juin 2023 : Le PARENA exhorte les dirigeants des mouvements et de la société civile du Nord à ne pas entraver la tenue du scrutin
Publié le mardi 13 juin 2023  |  Le Républicain
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© aBamako.com par Momo
Rentrée politique du PARENA
Bamako, le 20 février 2016 le PARENA a tenu sa rentrée politique 2016 au Palais de la culture
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Hier, jeudi 8 juin 2023, le Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA), présidé par l’ancien ministre, Tiébilé Dramé, a lancé un appel aux mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale (APR) à ne pas entraver la tenue du référendum du 18 juin 2023. « Le PARENA exhorte les dirigeants des mouvements et de la société civile du Nord à ne pas entraver la tenue du référendum du 18 juin. Un référendum constitutionnel est une élection nationale qui doit se dérouler sur toute l’étendue du territoire national. Dans l’intérêt du pays, dans l’intérêt de la paix, laissez, s’il vous plaît, les opérations référendaires se dérouler dans les régions du Nord comme partout ailleurs au Mali », a souhaité le parti Bélier Blanc.

À une dizaine de jours de la tenue du référendum constitutionnel voulu par les autorités de la transition, le Parti pour la renaissance nationale (PARENA) réitère l’appel à la retenue maintes fois adressé aux mouvements signataires de l’APR (Accord pour la Paix et la Réconciliation) et à tous les protagonistes de la crise du Septentrion.

Le PARENA exhorte les dirigeants des mouvements et de la société civile du Nord à ne pas entraver la tenue du référendum du 18 juin. Selon le parti présidé par Tiébilé Dramé, ancien ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, un référendum constitutionnel est une élection nationale qui doit se dérouler sur toute l’étendue du territoire national. « N’insultons pas l’avenir, ne compliquons davantage une situation déjà difficile », a souligné le parti Bélier Blanc.

Le PARENA, soucieux de la stabilité du pays et de la préservation de son intégrité territoriale, est convaincu que les griefs relatifs aux lenteurs du processus de paix doivent être exposés au sein du mécanisme prévu à cet effet : le Comité de suivi de l’Accord (CSA).

Selon le PARENA, la tenue d’un CSA extraordinaire avec la participation de tous, notamment celle des ministres des pays membres de la médiation internationale doit être annoncée au plus vite pour sortir de l’impasse et relancer le processus de paix. « Dans l’intérêt du pays, dans l’intérêt de la paix, laissez, s’il vous plaît, les opérations référendaires se dérouler dans les régions du Nord comme partout ailleurs au Mali. La non tenue du référendum sur une partie du territoire national est grosse de significations et de conséquences pour la suite », prévient le PARENA.

Aguibou Sogodogo
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