Cette semaine a eu lieu à la Maison de la presse, le 9ème congrès ordinaire de l’Union des radiodiffusions et télévisons libre du Mali (URTL). Placé sous son patronage, le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la modernisation de l’Administration, Me Harouna Touréh a pris part à l’ouverture et a annoncé la possible dépénalisation du délit de presse.
Le 9ème congrès de l’URTL qui a élu Mamoudou Bocoum de Mopti à la tête du conseil d’administration de l’organisation a été marqué par la présence de plusieurs personnalités dont le ministre Me Harouna Touréh. Lors de son discours d’ouverture, le ministre en charge de la Communication au Mali a annoncé la fin des poursuites pour délit de presse au Mali.
Le journaliste malien continue de craindre des poursuites en pénal pour ses divulgations de cas de corruption ou autres. A en croire le ministre Touréh, le gouvernement malien dans sa politique de lutte contre la corruption et la délinquance financière, compte mettre fin aux probables poursuites contre le journalise dans le cadre divulgation des cas de corruption ou autre délinquances financières.
Pour lui, un journalise ne doit plus continuer à craindre d’être poursuivi pénalement avec risque d’aller en prison pour juste avoir dénoncé des cas de corruption. Cette inquiétude briserait l’élan des journalistes dans leur investigation et pourra faire renoncer plusieurs journalistes à dénoncer. La lutte contre la corruption sera inefficace tant que le journaliste continue de craindre la prison dans son rôle de dénonciateur. Dénoncer des faits réels vérifiés et vérifiables ne serait plus un problème pour le journaliste bientôt au Mali, a fait savoir Me Touréh.
Une nouvelle appréciée à sa juste valeur par l’ancien président de l’URTL, Bandiougou Danté, président de la Maison de la presse. « Tout ce qui permet d’aller vers la dépénalisation des délits de presse et qui permet aux journalistes d’exercer leur métier sans être inquiétés est une très bonne initiative », a répondu M. Danté et a rappelé que les textes que la Maison de la presse a au niveau des autorités, prennent déjà en compte cet aspect.
Désormais l’URTL est dirigée par Mamoudou Bocoum de la radio Kaoural de Mopti à la tête d’un conseil d’administration de 23 membres et plus de 450 radios à la base de la faîtière et Daniel Dembélé de la radio Jamana-Nioro comme secrétaire général.