Sur le plateau de l’émission « politik » de notre confrère Robert Dissa de la chaîne Africâble, le président du parti la Nation commune avance (NCA), Cheiknè Camara, estime que cette formation politique aura pour ancrage les valeurs ancestrales et culturelles
Au cours de cet entretien, cet habitué des plateaux télé, entouré par plusieurs militants du parti, soutiendra que la NCA a l’ambition de se fonder sur nos valeurs ancestrales et culturelles.
Etaient au menu de cette interview, la vie du parti, la marche de la Transition et la position de la NCA par rapport au référendum du 18 juin prochain.
Face au présentateur de l’émission, l’infatigable confrère Robert Dissa, M. Camara dira que son parti est né avec ses 32 dents, car selon lui, les hommes, les femmes et les leaders qui l’animent, ont accepté de conjuguer leurs efforts, leurs intelligences et mutualiser leurs relations. Raison pour laquelle, indique-t-il, « notre congrès qui s’est déroulé le 27 mai dernier, a été très activement préparé, alors que la mobilisation n’a duré que deux semaines », comme pour dire que leur parti a déjà été accepté et adopté par les populations maliennes. Selon lui, chaque membre de la NCA, dans sa vie sociale ou professionnelle, a pu prouver l’amour et la sauvegarde de la défense de nos valeurs ancestrales, dont certaines consistent à non se servir, mais à servir les autres.
S’agissant de la marche de la Transition, le président de la NCA a clairement affiché leur soutien indéfectible, mais précise que « ce soutien n’est ni aveugle, ni occulte, mais patriotique ». Il argumente cela en indiquant que ce n’est pas au moment où le pays est affaibli qu’il faut aller à un front contre les tenants actuels du pouvoir. A l’en croire, cette Transition a donné au Malien sa fibre patriotique, sa fierté, sa dignité retrouvée ainsi que son autorité décisionnelle. Elle a aussi réussi à inverser la tendance sur les plans militaire et sécuritaire. Par contre, ce qui n’a pas pu être fait par cette Transition, c’est, colle le relève le président de la Transition, l’absence de l’inclusion des acteurs des différents secteurs du pays.
Le président de la NCA parle aussi du manque d’enthousiasme politique. « La Transition aurait pu davantage unir les forces politiques, les syndicalistes, les acteurs économiques et religieux dans le but de créer les conditions d’une union sacrée. Je crois qu’il y a encore des efforts à faire pour générer un consensus autour de cette Transition » a-t-il précisé.
Parlant de la position de son parti par rapport au référendum, M. Camara soutiendra qu’après une réunion extraordinaire du bureau exécutif du parti, ils ont tiré la conclusion selon laquelle, au regard des réalités de notre pays, il faut valider cette nouvelle Loi fondamentale.. Ces recommandations, poursuit-il, « nous ont conduits vers le front de oui ».