Lors de la clôture de la campagne référendaire ce vendredi, l'imam Mahmoud Dicko à haussé le ton à la veille de la troisième année de cet événement contre la falsification de l'histoire concernant les victimes du 10, 11 et 12 juillet 2020 sans demander la justice.
Selon lui, l'histoire des victimes qui ont été tués dans sa mosquée, devant sa maison, qui n'est pas l'édifice publics ou sa mosquée qui n'est pas pour le gouvernement, pour avoir dit non à des pratiques mauvaises, est en train d'être falsifiée par des gens qui font passer les victimes pour des bureaux. ''C'est l'habitude dans ce pays, les révolutions ont été confisquées, détournées, dénaturées dans ce pays'', a dénoncé l'Imam Mahmoud Dicko.
Concernant la laïcité dans le projet de constitution, l'influent Imam décrit cette laïcité radicale qui donne l'autorisation, le récépissé à des gens qui ont juré de déraciner l'islam dans ce pays. ''Nous ne pouvons pas nous taire sur ça, que les gens se détrompent'', a-t-il ajouté
L'Imam Dicko a dénonce l'instrumentalisation de la justice mise au service des militaires pour impressionner toute personne qui va oser dire non. ''Mais, nous on dira non; s’ils veulent, qu’ils arrêtent Dicko demain'', a indiqué le dignitaire religieux.
''A partir de cet instant, le peuple doit se libérer, on ne peut pas lutter pour la justice, la dignité et pour l'honneur et qu'on confisque notre lutte et nos liberté, on va où? Je ne collabore jamais avec des gens qui ont confisqué la révolution du peuple, et aujourd'hui ils sont en train d'en faire ce qu'ils veulent en bâillonnant ce même peuple c'est incroyable'' a déclaré l'imam Dicko.