Au chapitre des dispositions particulières à son article 188, il est écrit que les faits antérieurs à la promulgation de la présente Constitution couverts par des lois d’amnistie ne peuvent en aucun cas, faire l’objet de poursuite, d’instruction ou de jugement. Et ceux qui ont été tués par Force spéciale antiterroriste (FORSAT) devant le domicile de l’imam Mohmoud Dicko ? Quel sort sera réservé au procès sur l’équipement militaire quand on sait que plusieurs militaires sont impliqués dans ce dossier ? S’il faut classer tous les dossiers concernant «la junte» au pouvoir, la crise va s’aggraver alors !