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Référendum du 18 juin : Bonjour la 4eme République
Publié le lundi 19 juin 2023  |  Le Pays
Référendum
© aBamako.com par MS
Référendum sur la nouvelle Constitution : Vote du premier ministre Dr Choguel Maiga
Bamako 18 juin 2023. Le premier Dr Choguel Maiga à voté à l`école sacré cœur de Bacodjicoroni
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Comme annoncé, les Maliens de l’intérieur et de l’extérieur ont manifesté, hier dimanche 18 juin 2023, leur fibre patriotique en participant au référendum visant à rejeter ou à approuver le projet de nouvelle constitution. Qu’il s’agisse des personnes âgées, les jeunes passant par les handicapés, les citoyens du pays ont, malgré des messages d’opposition lancés par certains leaders religieux et politiques, tenu à répondre à l’appel des plus hautes autorités du pays à travers les urnes.

A la tête d’une forte délégation, le ton a été donné par le Président de la Transition dans la ville garnison de Kati. Visiblement serein, il a accompli son devoir citoyen comme témoignent les images et vidéos de l’ORTM sur la toile mondiale. Ensuite, le patron de la primature, le Dr. Choguel Kokalla Maïga, a fait de même au groupe scolaire Sacré Cœur sis à Bacodjicoroni ACI. « Je pense que c’est un vote historique auquel tout le Malien en âge de voter doit se sentir fier d’y participer pour être considéré demain qu’il est un acteur majeur du processus de changement », a martelé le chef de Gouvernement qui ne cessait de rappeler la genèse de l’élaboration du projet de nouvelle constitution. Après avoir accompli son devoir, au groupe scolaire principal de Kalabancoro Adékène, le président du CNT, en l’occurrence Malick Diaw dit se sentir « très fier d’être malien ». Et d’ajouter :« C’est notre génération. Nous sommes très fiers de porter cette lutte ». Au nom de la jeunesse du Mali, le président du CNJ, Habibe Dakouo, après son vote au lycée Massa Makan Diabaté, rapporte que « le vote est un devoir citoyen ». Il dit être content d’avoir participé à ce vote en invitant la jeunesse à sortir pour faire son choix. Au centre de Kalaban-premier cycle, l’affluence se faisait sentir à travers des véhicules garés partout au bord du goudron en passant par les alentours de la cour. Il était exactement 10H, quand notre équipe de reportage s’est rendue sur place. L’intérieur du centre de Kalaban-premier cycle était quasiment pris d’assaut par des votants venus à pied, des motocyclistes et des personnes âgées. Selon le coordinateur Amadou Diakité, « l’affluence y est, puisque les gens viennent en nombre. Les opérations référendaires se tiennent dans des bonnes conditions ». A entendre le coordinateur, le centre de Kalaban-premier cycle comporte 44 bureaux de vote et il n’y a eu aucun incident majeur. Alors que de nombreuses femmes cherchaient en vain leur bureau de vote, Djélikan Maïga a pu accomplir son droit civique en choisissant entre le ‘’oui’’ et le ‘’non’’ au projet de nouvelle constitution. « La tenue de ce référendum m’a beaucoup plu. Parce qu’il va falloir que l’avis de tout le monde soit pris en compte dans la construction de ce pays ». Ce référendum permet, selon elle, à l’ensemble du pays d’être souverain et de se libérer de la domination étrangère. De son côté, Fatoumata Sira Traoré rappelle que les différents Présidents du Mali ont tenté de réviser la constitution de 1992 en vain. Elle énonce apprécier la teneur du nouveau projet et précise que la transition est un moment propice pour instaurer le changement dans le pays. Domicilié à Kalaban-Coura, Oumar Yirango souligne avoir clairement opté pour le ‘’oui’’ dans l’urne. « Ce choix s’explique par le fait qu’on en a marre des problèmes de ce pays. On souhaite maintenant avoir une solution définitive. Ce nouveau projet nous permet de rompre avec toute domination coloniale des blancs », a-t-il exprimé. Quant à son compagnon Idrissa Diarra, « le soutien des autorités de la transition est impossible sans le vote massif des Maliens en faveur de l’adoption du document constitutionnel ». Il dit avoir voté pour le ‘’oui’’ en précisant qu’aucune autre personne ne peut venir sauver le Mali à la place des Maliens. Malgré qu’il était 11h, nous avons constaté de l’affluence au centre de Sabalibougou 2ème cycle. « Cela fait plusieurs fois que je participe aux votes en tant que chef du centre. Mais cette fois-ci, les gens ont commencé à envahir très tôt le centre, comparativement aux élections passées où les électeurs commencent à venir aux environs de 14h », explique Younoussa Diarra, directeur et coordinateur de Sabalibougou 2ème cycle, non moins chef du centre de Sabaligougou 2.A entendre le responsable, il n’y a pas eu d’incident majeur. « Le centre de Sabalibougou 2ème cycle comporte 29 bureaux. Il n’y a pas eu de problème majeur constaté, excepté le manque de certains matériels qui ‘ont été vite remplacés », a-t-il confié. Au sein du même centre, Abdou Diallo et Issa Diakité disent faire entièrement confiance aux plus hautes autorités. « Toutes les autres constitutions du Mali étaient fondées sur la base du faux. Nous ne comptons que cette nouvelle constitution qui rassure le peuple », ajoute Issa Diakité. Sur le même sujet, Makoura Diarra, Benda Diakité et Sali Diarra promettent leur soutien à tous les dirigeants honnêtes du pays. « Nous ne souhaitons que la paix, le vivre ensemble, la stabilité et la fin de la famine dans notre pays », ont-elles annoncé. Au centre de Daoudabougou Cycle 1, les travaux ont démarré à 8h. Alors qu’il était 11H52, le Coordinateur Saidou Haïdara déplorait le manque d’affluence dans ses 24 bureaux. Au quartier Bacodjoroni de Bamako, Nènè Coulibaly et Mariam Coulibaly, toutes visiblement âgées d’une soixantaine d’années, confirmaient avoir voté « pour le Mali et pour l’avenir de tous les fils du pays ». A cet effet, le coordinateur Tiédo Dao tenait à rapporter qu’il n’y avait pas assez d’engouement au départ. « Il fut un moment où les gens se bousculaient devant les 26 bureaux de vote et il n’y a pas eu non plus d‘incident ». Les mêmes constats nous sont parvenus de la région de Kayes et de Dioïla.

Pour les résultats, tous les sondages rendus officiels et les actions visibles sur l’ensemble du territoire en termes de mobilisation pour le OUI, attestent que le OUI passera avec un score honorable. Ce qui veut dire que nous sommes à un pas de la 4eme République.

Mamadou Diarra

Source : LE PAYS
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