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Un juteux décret présidentiel menacé de requête en annulation
Publié le mardi 20 juin 2023  |  Le témoin
Rencontre
© aBamako.com par A.S
Rencontre entre le gouvernement et les gouverneurs des régions
Bamako, le 25 juillet 2022. La salle de banquets du palais de Koulouba a servi de cadre à la cérémonie d`ouverture de deux jours de travaux entre l’ensemble des membres du Gouvernement et les gouverneurs des régions du Mali. Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État a présidé la rencontre.
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L’Association malienne des procureurs et poursuivants reste égale à elle-même et ne lâche rien sur les dérives du pouvoir. Le magistrat Cherif Koné et ses camarades sont en train de traquer la plus haute autorité du pays sur un scandaleux décret ayant longtemps circulé sous les manteaux avant d’être révélé au grand jour. Il s’agit d’une dérogation aux procédures de marché public accordée à certaines catégories de prestation, de fournitures et de services. Au détour du secret-défense et d’intérêts essentiels de l’Etat, le boulevard le texte en question ouvre le boulevard a beaucoup de commandes publiques désormais éligibles au privilège d’opacité à toutes les étapes procédurales de passation des marchés y afférents. Sauf que certaines sentinelles et autres adeptes de la gouvernance morale ne l’entendent pas de cette oreille. Il s’agit des magistrats animateurs de l’Appel du 20 février qui, a en croire nos sources, sont plus que déterminés à faire échec au décret consacrant l’exclusion de ladite catégorie de commandes publiques du champ d’application du Code des marchés publics. Le texte en question, signé des mains de Assimi Goïta et contresigné par qui de droit, sera l’objet d’une contestation en règle auprès de la Cour suprême pour annulation. C’est peut-être déjà le cas si les plaignants ont déjà fini de réunir leurs arguments parmi lesquels un délai de rétroactivité astronomique parce qu’il commence à courir depuis août 2020 pour un décret en date du 03 mai dernier

Le procureur requiert la muselière pour Ras Bath



Voilà plusieurs mois déjà que le confrère Mohamed Youssouf Bathily alias Ras Bath subit les affres de l’incarcération, suite à une énième démêlée judiciaire avec le parquet de la Commune IV. Il séjourne cette fois à la CMA pour des faits qualifiés de simulation d’infraction par le procureur Idrissa Touré, une interprétation du propos qu’il a tenu à la commémoration du décès de Soumeylou Boubeye Maiga qu’il a assimilé à un assassinat. Des charges supplémentaires ont plus tard grevé son inculpation et les nombreuses requêtes de libération provisoires, introduites par ses avocats, se sont heurtées tour à tour à la rigidité du parquet demeuré inflexible jusqu’au bout. En atteste la sévérité avec laquelle le ministère public s’est illustré, la semaine dernière, lors de la première comparution publique de Ras Bath, porteur par ailleurs d’une plainte en bonne et due forme conforme contre le procureur Touré. Ce dernier a requis en effet trois (3) années d’emprisonnement ferme contre le plus régulier de ses bagnards. Les regards sont donc rivés sur la sentence de juillet prochain qui annonce, dans le meilleur des cas, la muselière pour le dérangeant et redoutable chroniqueur. Ce faisant, la justice en Commune IV aura pour le moins confirmé son inféodation aux pouvoirs publics et son instrumentalisation y compris au détriment des acquis démocratiques.

Rassemblées par la Rédaction
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