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Recommandations Assises Nationales de la Refondation : « Quand nous constatons que la volonté populaire n’est pas mise en œuvre, nous avons le devoir de le signaler, sans complaisance » dixit Me A.T Diarra
Publié le mardi 20 juin 2023  |  Le Tjikan
Conférence
© aBamako.com par FS
Conférence de la TRIJEUD Mali sur la révision constitutionnelle
La TRIJEUD Mali a organisé le 20 Juin 2017, une conférence sur la révision constitutionnelle à l`intention des jeunes et femmes leaders à la Maison de la Presse.
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Le Comité indépendant de suivi-évaluation de la mise en œuvre des recommandations des Assises nationales de la refondation (CINSERE-ANR) a remis au Président de la Transition, le Samedi 5 mai 2023, son 1er rapport annuel. Cette remise traduit la volonté des autorités Maliennes à poursuivre inlassablement le processus de refondation de l’État.

Ce processus de refondation de l’État Malien se poursuit conformément aux aspirations des citoyens et la volonté ferme des autorités Maliennes à le parachever. Ainsi donc, l’on pourrait dire sans risque de se tromper que la remise de ce rapport annuel du CINSERE-ANR au Président de la transition en ait une fois de plus la preuve.

Tenues en décembre 2021, les Assises nationales de la refondation ont servi de cadre pour passer en revue les questions existentielles de la nation Malienne, après trente années de dérive démocratique. « Cette large introspection citoyenne a permis aux Maliennes et aux Maliens d’identifier, non seulement les causes des blocages politiques et institutionnels, mais aussi de formuler des recommandations fortes pour la refondation indispensable de notre pays », a expliqué le président de la transition lors de la cérémonie de remise de ce 1er rapport annuel.

De ce cadre de concertation sont issues 517 recommandations. Elles sont devenues la référence pour l’intervention de l’État et ont servi de base pour l’élaboration du Cadre stratégique de la refondation de l’État. « Les actions recensées ont ainsi été réparties en trois catégories à savoir : 55 actions prioritaires, 153 actions prioritaires complémentaires et 309 actions dont la réalisation porte au-delà de la transition », a indiqué le chef de l’État dans son discours au cours de la cérémonie de remise de ce rapport annuel.

« Conférer à la voix du peuple un caractère sacré dont le respect conditionne en permanence le renforcement des liens de confiance entre les autorités et les populations, c’est la raison d’existence du CINSERE-ANR ».a-t-il dit. Ce Comité a surtout pour mission de « mesurer et d’apprécier l’exécution des recommandations formulées ainsi que les progrès réalisés sur la base d’informations pertinentes collectées et d’indicateurs de résultats fiables ». C’est pourquoi la remise de ce premier rapport annuel constitue un des grands symboles du processus de refondation de l’État du Mali.

Depuis leurs arrivées au pouvoir, les autorités Maliennes ont ouvert plusieurs grands chantiers dans le cadre de cette refondation de l’État. Ces chantiers en cours de réalisation concernent des domaines importants de la vie nationale, comme les conditions de vie de la population, les infrastructures, les institutions, l’environnement et le comportement des hommes, selon les précisions du président Assimi Goita.

L’objectif des autorités Maliennes est de combler les attentes du peuple Malien qui attend d’obtenir des résultats tangibles après ses recommandations formulées lors des ANR.

De par sa vocation, nous constatons que le CINSERE-ANR s’érige en sentinelle de la Nation, qui ne doit sous aucun alibi se lasser de veiller à la mise en œuvre des recommandations du peuple. D’où les précisions de Me Amadou Tiéoulé Diarra, coordinateur du CINSERE-ANR, le 27 décembre dernier, à sa sortie d’audience avec le Président de la transition, à Koulouba. Il estime que les membres du CINSERE-ANR sont « des surveillants de la mise en œuvre des recommandations des Assises nationales parce qu’il faudrait que ces recommandations servent à quelque chose. Concluant ses propos, Me Diarra rassure : « Quand nous constatons que la volonté populaire n’est pas mise en œuvre, nous avons le devoir de le signaler, sans complaisance ».

Malick Gaye
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