La situation politique au Mali impose la fermeture de la Maison du partenariat Angers Bamako, alors qu’Angers doit fêter en 2024 les 50 ans de cette coopération. La mairie du district de Bamako a répondu favorablement pour reprendre la maison du partenariat au moment où la résiliation de la convention de délégation de service public avec l’association Léo-Lagrange Ouest sera effective, le 31 août prochain. Benoît Pilet, adjoint aux relations internationales, réexplique que la ville ne doit pas être accusée d’ingérence et doit renoncer à sa présence. On n’a pas d’autre solution. C’est un crève-cœur , dit le maire, Jean-Marc Verchère (MoDem).
Cela génère des inquiétudes quant à l’ensemble de notre coopération. Je m’inquiète pour le devenir des centres de lecture, des centres de santé communautaires que la ville accompagnait et pour toutes les associations angevines qui œuvraient au Mali , déclare Silvia Camara-Tombini (PS, Aimer Angers).
Elle déplore la dégradation des relations diplomatiques entre les deux pays. Elle redit que la décision lui paraît trop hâtive et précipitée. J’aurais préféré qu’on prenne notre temps . Elle assure que l’Institut français du Mali maintient sa programmation culturelle. Comme eux, je souhaite que nous ne coupions pas les liens. Préparons la sortie de crise pour que la coopération Angers Bamako puisse perdurer .
Benoît Pilet reste persuadé que notre décision est la bonne, pour nous assurer d’un retour aux bonnes relations. On a répondu aux injonctions de l’État malien .
Pour soutenir le commerce de proximité, la taxe locale sur la publicité extérieure ne s’applique pas aux enseignes de moins de 12 m2. Cette taxe monte jusqu’à 190,10 € par mètre carré et par an pour des dispositifs numériques supérieurs à 50 m2.
Si elles approuvent le soutien au petit commerce, les oppositions demandent des taux plus progressifs et dissuasifs pour les plus grandes enseignes, au-delà de 7 m2. Le maire rappelle que le nombre de panneaux publicitaires a été largement réduit. Ce n’est jamais assez cher quand on ne paye pas soi-même. Mais on a besoin des commerçants , place Stéphane Pabritz, adjoint aux commerces.
Ivresse
Une facturation du transport et de la prise en charge des individus en état d’ivresse publique et manifeste, par la police municipale d’Angers, est instaurée à hauteur de 120 €, à la charge de l’individu pris en charge.
Culture
Mathilde Caylou est sélectionnée parmi 67 candidatures pour être en résidence de création artistique au Repaire Urbain, de juillet à octobre, avant d’y exposer ses œuvres d’octobre à décembre. La Ville lui alloue une subvention de 7 000 € dans le cadre de la bourse d’arts visuels.
Diverses subventions sont accordées, notamment une aide de 30 000 € à l’association So What pour le 10e festival Lévitation tenu les 27 et 28 mai, et 12 000 € à l’association Al Kamandjati le festival les Orientales (5 et 6 juillet) au sein des jardins et du musée Jean-Lurçat.
Sport et loisirs
Pour la saison 2023-2024, le conseil municipal accorde des subventions versées en deux fois : 35 000 € à la Croix-Blanche Angers Football ; 120 000 € à Angers SCO Football dans le cadre de ses missions d’intérêt général ; 200 000 € aux Loups d’Angers tennis de table ; 380 000 € à la SAS Angers SCO handball au titre de ses missions d’intérêt général ; 80 000 € à Angers SCO handball ; 100 000 € à Angers hockey club amateurs ; 700 000 € à l’Étoile Angers Basket ; 700 000 € à l’Union féminine Angers Basket 49.
Jeunesse
L’association Nightline reçoit 2 000 € de subvention pour son dispositif d’écoute en ligne nocturne qui apporte un soutien psychologique aux étudiants isolés ou en situation de mal-être. La souffrance des jeunes est plus large et ne se limite pas seulement aux étudiants , glisse Marielle Hamard (Aimer Angers).
Santé publique
La Ville soutient l’association Viexidom, qui propose des services à domicile, notamment en direction des personnes âgées ou handicapées, à hauteur de 11 400 € pour 2023 et 10 000 € pour 2024