Les grands contrats, souvent surfacturés, permettant aux sociétés étrangères qui emportent le marché de les verser les 10%. Autre source, le détournement d’une partie de l’aide étrangère.Saviez-vous que l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (ADEMA-PASJ) est un Groupement d'intérêt économique (GIE) ? En favorisant l’émergence d’autres candidatures (Mandé Sidibé, El Madani Diallo) en plus du candidat investi par le parti en 2002, Alpha Oumar Konaré a ainsi contribué à l’affaiblissement et à l’émiettement des forces de son parti au profit de son futur protecteur Amadou Toumani Touré (ATT), candidat indépendant. Comme si cela ne suffisait pas, le président sortant, Alpha Oumar Konaré, demanda aux responsables de l’ADEM-PASJ de ne pas considérer ATT comme leur adversaire d’une part, et entraîna dans cette manœuvre la Cour constitutionnelle qui ne s’est pas gênée d’invalider des milliers de voix exprimées en faveur du candidat du Rassemblement pour le Mali (RPM), en la personne de Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). C’est dire que la Cour constitutionnelle du Mali, de par ses attributs, est un faiseur de président.Espérons que l’équipe dirigée par l’actuel président Amadou Ousmane Touré, un homme de référence dans la magistrature malienne, ne se laissera pas intimider ou soudoyer par le pouvoir.