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Mali : un animateur relaxé mais maintenu en prison pour des propositions sur la mort d’un ex-Premier ministre
Publié le mardi 11 juillet 2023  |  AFP
Evasion
© aBamako.com par mouhamar
Evasion de à la Maison Centrale d`Arrêt de Bamako
Bamako, le 16 juin 2014. Un certains nombres de détenus s` est évadé à la suite d` un échange de tire.
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Un animateur de radio-télévision au Mali, qui avait déclaré qu’un ex-Premier ministre, mort en sous la junte, avait été "assassiné", a été relaxé mardi d’un chef d’accusation mais reste en prison car la La procédure n’est pas terminée, indiquée par son avocat à l’AFP.

"Il a été relaxé pour simulation d’infractions, le fait d’imaginer une infraction et de fabriquer des preuves pour une infraction qui n’existe pas", a déclaré au téléphone à l’AFP Kassoum Tapo, avocat de Mohamed Youssouf Bathily dit "Ras Bath", un militant, polémiste et animateur aux nombreux sympathisants.

"Mais la procédure devant le juge d’instruction continue pour les mêmes faits, car il avait aussi été mis en accusation pour association de malfaiteurs, atteinte au crédit de l’Etat et crime à caractère religieux et raciste", at-il précisé, ajoutant que son client était retourné en prison.

M. Bathily était jugé pour avoir déclaré en mars que l’ex-Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga "n’est pas mort, il a été assassiné, c’est le terme qu’il faut". Il avait ensuite été inculpé et écroué le 13 mars.

M. Maïga, poids lourd de la politique nationale, est décédé en détention en mars 2022 malgré les appels pressants traduits par ses proches à la junte pour son évacuation vers l’étranger en raison de la détérioration de son état de santé.

Entre 2017 et 2019 il avait été le Premier ministre du président Ibrahim Boubacar Keïta, renversé en août 2020 par des colonels toujours au pouvoir.

"On attend le nouveau juge d’instruction car le précédent a fait l’objet d’une mutation, puis nous allons le saisir très rapidement pour demander une mise en liberté et présenter une requête à des fins de non-lieu", a précisé M. Tapo.

Le parquet a fait appel de la décision, a indiqué l’un de ses membres à l’AFP.

Les voix discordantes peinent à se faire entendre sans risquer d’être inquiétées sous le régime des colonels au pouvoir au Mali depuis 2020, un pays sahélien confronté à des violences multiformes dont des attaques djihadistes.

kt-mk-sd-amt/mrb/thm
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