Les séparatistes touaregs du nord du Mali ont annoncé samedi leur retour à la table des négociations avec le gouvernement de Bamako.
Cette décision survient après la libération la semaine dernière de 23 rebelles par les autorités maliennes, conformément à un accord de cessez-le-feu conclu en juin à Ouagadougou.
Cet accord a permis la tenue d’une élection présidentielle en juillet et août au Mali après l’intervention militaire de la France en janvier contre les combattants islamistes qui menaçaient de fondre sur Bamako après avoir supplanté leurs anciens alliés touaregs du nord du Mali.
"Nous annonçons la fin de la suspension de notre participation (aux négociations)", est-il écrit dans un comuniqué signé par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Haut Conseil de l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA).
Le vice-président du MNLA, Mahamadou Djeri Maïga, a cependant réclamé le report des élections législatives prévues le 24 novembre en arguant qu’une grande partie de la population du nord du Mali avait été déplacée depuis le début de la dernière rébellion touarègue au cours de l’hiver 2011-2012.