Décidé à ne rien laisser au hasard pour gagner la Coupe de la Confédération, le TP Mazembe, fort de ses talents maliens (photo), a minutieusement préparé sa demi-finale aller, dimanche sur le terrain du Stade Malien. Présentation.
« Opération Bamako » : tel est le nom de code du patient travail de préparation auxquels se sont livrés à Accra les joueurs du TP Mazembe et leur staff en vue de leur demi-finale aller de Coupe de la Confédération, dimanche sur la pelouse du Stade Malien. La pression qui colle aux grands favoris, les Corbeaux de Lubumbashi l’ont sur les épaules depuis le début de leur reversement dans cette C2 africaine, qu’ils rêvent de remporter à l’image de ce que Chelsea réussit à faire la saison passée en Europe. Pour ce faire, il conviendra d’éviter de compromettre ses chances, sur un terrain qui rappellera immanquablement des souvenirs au coach Patrice Carteron. Après avoir abandonné son poste à la tête des Aigles du… Mali en pleine campagne des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, l’ancien entraîneur de Dijon avait été taxé de « traître » par plus d’un Malien. Le technicien français ne semble pourtant pas redouter ce retour dans la capitale malienne. « J’ai laissé un très bon bilan étant que sélectionneur à la tête de l’équipe nationale du Mali. J’ai beaucoup d’amour envers le peuple malien. Ce ne serait pas logique qu’ils cherchent à m’affronter », s’est contenté de déclarer Patrice Carteron à Radio Okapi.
Côté malien, le coach stadiste Pascal Janin s’est montré soucieux de ne pas mettre trop de pression à ses joueurs, qualifiés pour le dernier carré après des débuts laborieux en phase de poules. « Il ne faut pas vouloir non plus tout jouer sur une seule rencontre, il y a deux matchs. Deux matchs, il s’agit pas de tout compromettre sur la première et de tout donner partir la fleur au fusil sans garder une certaine lucidité », a déclaré l’ancien gardien de but à cafonline.com. « Un 0-0 à la limite ne serait pas forcement mauvais même si on serait déçu. Parce qu’un match nul de 1-1 en déplacement nous qualifierait. Il y a ces petits détails qu’il faut garder en tête pour ne pas vouloir tout mélanger. Faire des efforts pour marquer des buts. Pour ne pas en encaisser. Mais ne pas faire n’importe quoi. » Les Blancs devront en effet être sur leurs gardes. Face à un coach qui connaît bien le Mali (à défaut d’y rester très aimé), et avec cinq joueurs natifs du pays (Cheibane Traoré, Ousmane Cissé, Alou Bagayoko, Boubacar Diarra, et Salif Coulibaly, non qualifié pour ce match), le TP Mazembe sera un petit peu à domicile dès la manche aller.