Après une dizaine d’années de stabilité, le champ hippique de Bamako connaît à nouveau un début de crise qui menace la stabilité de la commune II du district de Bamako. Pour des faits qualifiés d’agression contre un jockey de l’écurie-Barouili-Chelsea, 5 pensionnaires de Sylla transit restent désormais convoqués devant le tribunal de la commune II de Bamako.
Depuis l’avènement de Mamadou Baba Sylla à la tête de la ligue d’hippisme et des sports équestres, les choses semblent être de plus en plus compliquées. La jalousie et la volonté de régler des comptes continuent de refaire surface. Cela, pour une éventuelle déstabilisation de la plus grande écurie, en l’occurrence celle de Barouili-Chelsea. Selon une source, des sanctions inédites et injustifiées sont présentement devenues un moyen pour affaiblir l’écurie Baraouili – Chelsea, un concurrent direct de l’écurie Sylla transit appartenant au président de la ligue, Mamadou Baba Sylla. Parmi ces sanctions figurent des disqualifications de certains chevaux ; des suspensions des jockeys, des entraîneurs et autres propriétaires de chevaux du camp de l’adversaire. Malgré ces décisions maintes fois répétées et contestées contraires aux textes, l’écurie Baraouili – Chelsea semble continuer à rafler tous les prix devant les autres. Une performance détestée par plus d’un, a-t-on appris. Comme les sanctions n’ont pas eu les effets escomptés sur la performance contre l’écurie Baraouili – Chelsea, un autre plan digne d’un film hollywoodien aurait été concocté par l’écurie Sylla transit de Mamadou Sylla pour, dénonce la même source, se faire indûment une place lors du grand prix de la nation. Dans un premier temps, la ligue dirigée par l’écurie Sylla transit avait tenté de boycotter un évènement phare d’hippisme auquel le colonel Assimi Goïta devrait présider. L’objectif était d’empêcher à tout prix le cheval favori de l’écurie Baraouili- Chelsea de gagner la compétition, ajoute-t-on. Dès le début de la course des cracks, le jockey chou chou de Mamadou Baba Sylla, Bourama Tolo a donné le ton en allant coller le CR7, le cheval favori de l’écurie Baraouili – Chelsea. Mieux, Sylla transit aurait également engagé un jockey vieillissant pour sa dernière course. Mais toutes les tentatives se sont malheureusement soldées par un échec. Dans le souci de protéger son coéquipier de champion des attaques répétitives des jockeys de Sylla Transit, l’un des jockeys de l’écurie Baraouili – Chelsea qui avait reçu des coups de fouets a malheureusement fait tomber l’un des leurs. Une faute sportive qui a été condamnée par son écurie et sanctionnée sévèrement par la fédération d’une année de suspension.
Des fautes antisportives et des agressions suivies des coups de poignard
Aux incidents provoqués par les jockeys de Sylla transit, indique-t-on, s’ajoute un fait très grave et inédit au champ hippique. En effet, lors du dernier tour de la course et en face de leur écurie, certains supporters et autres acteurs de Sylla transit auraient, annonce la même source, tout fait pour empêcher le CR7 de l’écurie de Barouili-Chelsea de terminer premier. Ainsi, des dizaines de supporters de l’écurie Sylla transit n’ont pas hésité à couper le parcours en envahissant la piste devant le CR7. Certains se seraient munis de sables, d’autres par des cailloux contre le cheval de l’écurie de Barouili-Chelsea. Malgré toute cette pression, indique-t-on, le jockey et son cheval CR7 ont échappé à toutes les tentatives de Sylla transit pour finir par remporter la course. Après la course, les gens estimaient que la fédération allait prendre des sanctions idoines. Cela s’explique par le fait que ladite course a pris fin par des injures, des coups de poing et des menaces de mort devant les autorités participantes à la rencontre sportive. Pour de nombreux témoins, ce comportement dramatique de Sylla transit, écurie du président de la ligue Mamadou Baba Sylla, prouve qu’elle n’a aucune considération pour les autorités. Cela, en raison que l’acte a eu lieu en présence du PM Choguel, représentant du président de la transition en compagnie d’autres ministres. Trois (3) jours après ladite course, dit-on, trois jockeys de Sylla transit se sont organisés pour venir poignarder le jockey Kalifa Traoré de l’écurie Baraouili-Chelsea entre 2h et 3h du matin au champ hippique. Gravement blessé, il a été urgemment évacué à l’hôpital Gabriel Touré. Après un temps dans le coma, Kalifa a été sauvé grâce aux urgentistes de l’hôpital. Au lieu d’avoir de la compensation et de la solidarité envers la victime, Sylla transit a porté plainte pour une faute sportive. L’objectif de cela était de faire en sorte que l’écurie Baraouili-Chelsea puisse renoncer à sa plainte déposée devant le tribunal de la commune II de Bamako. L’incompréhension totale du champ hippique est venue du fait que les acteurs de Sylla transit auraient commandité l’enlèvement d’un jockey blessé au cours d’une audition effectuée dans le cadre d’une plainte illégale, apprend-on. De son côté, la maman de la victime réclame désormais justice pour son fils Kalifa Traoré. Le seul complice actif arrêté parmi ceux qui ont poignardé le jeune Kalifa a été libéré. À ce jour, 5 pensionnaires de l’écurie Sylla transit sont devant le juge pour des faits criminels. 3 d’entre eux sont en fuite depuis le 19 juin dernier, ajoute-t-on.