Si on croyait le contentieux de la paternité du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM) définitivement vidé, c’était sans compter avec la détermination de Baidy Dramé à ne pas lâcher prise. Après avoir perdu au Tribunal de la Commune VI de Bamako et à la Cour d’Appel de Paris et son exclusion de toutes les instances, Baïdy Dramé ne renonce pas à son dessin de fragilisation du CSDM. La dernière de ses actions, c’est sa plainte contre la faîtière dirigée par Mohamed Chérif Haidara par-devant la Cour suprême de Bamako où il vient d’obtenir, selon un verdict rendu, l’annulation de la modification du récépissé du CSDM.
Un jugement rendu en l’absence du principal acteur, Mohamed Chérif Haidara, en déplacement d’affaires à l’extérieur du pays. Joint par nos soins, le Président du CSDM affirme n’avoir appris que sur les réseaux sociaux le contenu dudit arrêt. « Je n’étais au courant de rien, c’est à travers les réseaux sociaux que j’ai appris le dit verdict », a-t-il confié en se disant étonné de prendre connaissance d’une sentence de la Cour suprême sur les réseaux sociaux avant même qu’elle ne lui soit notifiée.
En attendant de connaître le contenu officiel dudit arrêt, de bonne source, Baïdy Dramé, qui prétend être président du CSDM, devrait son mandat au même Mohamed Chérif Haïdara sur la base du récépissé qu’il conteste aujourd’hui. En effet, c’est avec ce même récépissé qu’il a travaillé durant des années avant d’être disgracié par le CSDM, sur fond d’accusations d’escroquerie en bande organisé, de manipulation des membres du CSDM et d’atteinte à l’image et au patrimoine du CSDM, entre autres.
Qui est derrière Baïdy et à qui profite la déstabilisation d’une association engagée pour la cause de la diaspora malienne ? Ce sont là entre autres des questions qui taraudent les esprits dans les milieux de la diaspora malienne, à quelques encablures de leurs états généraux. Les membres du CSDM se disent néanmoins sereins et mobilisés avant la notification de la grosse du jugement.