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L’usage des réseaux sociaux interdit aux policiers maliens
Publié le mardi 18 juillet 2023  |  Le témoin
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© Autre presse par DR
Facebook veut sécuriser les comptes de certaines personnalités politiques et journalistes
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Des applications pour téléphones portables présentées lors d'un congrès télécoms
Dans un message signé par le Contrôleur général Youssouf Koné, tout militaire Police nationale est interdit d’usage des réseaux sociaux. Ce document a fait le tour des réseaux sociaux. Pour tout manquement, l’auteur s’expose à des sanctions sévères, peut-on lire dans le message.

Cette mesure drastique vise-t-elle à préserver la sécurité nationale et à faire face aux défis posés par la désinformation et les troubles sociaux qui émergent sur ces canaux d’information ?

En tout état de cause, l’utilisation abusive des réseaux sociaux conduit à une propagation rapide de fausses informations, de discours haineux et de contenus incitant souvent à la violence. Ces éléments ont alimenté l’instabilité dans certaines localités tel que Bamako et ont eu un impact négatif sur la cohésion sociale.

Pour certains, cette instruction de la haute hiérarchie de la police nationale semble être un peu floue. De quel usage s’agit-il ? Pourtant, les réseaux sociaux peuvent être une source précieuse d’informations pour les enquêtes policières. Les utilisateurs des réseaux sociaux partagent souvent des détails personnels, qui peuvent aider à résoudre des affaires criminelles. La police peut surveiller les publications et les profils des suspects ou des personnes liées à une enquête pour obtenir des indices supplémentaires. Les réseaux sociaux peuvent faciliter l’identification des suspects, surveiller les activités en ligne et détecter des menaces potentielles, ainsi que des indications de comportements dangereux, de harcèlement, de cyberintimidation ou d’autres activités criminelles.

A ceux-ci, s’ajoute la communication avec le public, la sensibilisation et l’éducation de la population sur des aspects méconnus etc.

Dans un monde plus connecté où tout se joue sur les réseaux sociaux, trouver un équilibre entre la liberté d’expression et les impératifs de sécurité nationale est un défi complexe.
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