A la suite d’une audience à eux accordée par le Président du Faso, Blaise Compaoré, le 5 septembre 2013, au palais de Kosyam, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), dans une déclaration ci-dessous, rendue publique, lèvent la suspension de leur participation aux structures de mise en œuvre de l’accord de Ouagadougou.
Nous, Mouvement National de Libération de l’Azawad, Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad et Mouvement Arabe de l’Azawad,
- Soucieux de préserver la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire du Mali en général et dans l’Azawad en particulier,
- Désireux de créer un climat de confiance réciproque pour la poursuite du processus de paix,
- Réaffirmant notre attachement à l’esprit de l’Accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix au Mali,
- Déclarons la levée de la suspension de notre participation au sein des organes de l’Accord, en particulier le Comité de Suivi-Evaluation et la Commission Technique Mixte de Sécurité. La décision de la suspension temporaire de notre participation a permis de mener des concertations internes entre les Mouvements et des échanges fructueux de clarification avec le Médiateur. Elle a aussi permis d’entreprendre des séances de travail constructives avec le Représentant Spécial du Secrétaire Général pour le Mali, Président du Comité de Suivi-Evaluation de l’Accord;
- Prenons bonne note des engagements encourageants des parties prenantes pour l’application diligente et correcte des dispositions de l’Accord;
- Prenons également acte des engagements récemment pris par les nouvelles autorités maliennes et la main tendue du Président de la République du Mali, en vue d’une pleine et entière mise en œuvre des mesures de confiance prévues par l’Accord.
La reprise de notre participation permettra de discuter et de trouver les solutions appropriées aux difficultés constatées dans la mise en œuvre de l’Accord.
Nous profitons de cette occasion pour remercier très sincèrement Son Excellence Blaise Compaoré, Président du Faso, Médiateur de la CEDEAO et Monsieur Berth Konders, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, dont la disponibilité et l’implication personnelle ont permis la poursuite du dialogue.