L'insatisfaction des doléances syndicales au niveau de nos structures sanitaires, l'augmentation démesurée des prix des produits de première nécessité, la cherté des intrants agricoles, les coupures d'électricité sont entre autres des difficultés qui devraient en toute conscience, interpeller les ministres récemment nommés à faire face à l'essentiel plutôt que de s'adonner à des visites et rencontres interminables qui ne résoudraient point les crises. Il s'agit notamment, des ministres fraîchement nommés à la tête des départements de la Santé, de l'énergie, de l'agriculture, de l'industrie et du commerce.
En effet, après le remaniement ministériel intervenu au début du mois de juillet, beaucoup de citoyens s'interrogent si les nouveaux ministres rentrants mesurent réellement les difficultés de l'heure marquées entre autres par des crises socio-politique diplomatique et économique. Pour les observateurs, lesdits ministres qui devraient prendre des mesures atténuantes vis-à-vis de l'urgence du moment semblent jouer avec le temps. Se faisant, ces derniers s'adonnent à des visites pour dit-on, 《des prises de contacts interminables》 entre les différentes structures étatiques, privées d'autant que des revendications sont bien connues et n'attendent que des solutions. Pour rappel, plusieurs hôpitaux sont dans les difficultés dont les travailleurs de l'hôpital Gabriel Touré qui réclament par exemple, l'amélioration des conditions d'accueil d'hospitalisation et le respect des engagements pris par les autorités.
À cela s'ajoutent les coupures d'électricité en plein hivernage, la cherté de la vie où le panier de la ménagère est quasiment vide dû à l'augmentation des prix de denrées de première nécessité. Plus particulièrement, il s'agit du sucre, de l'huile, du riz sans oublier l'inaccessibilité des intrants agricoles par les producteurs. Tous ces aspects évoqués prouvent à suffisance, la nécessité pour les différents ministres dont le gouvernement est dirigé par Choguel Maiga d'aller à l'essentiel dans leurs actions en vue d'atténuer la souffrance des populations qui ont suffisamment fait preuve de résilience pour la survie du Mali. Yacouba COULIBALY