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Quatrième République du Mali : le Parena et l’Appel du 20 Février mettent en cause la crédibilité de la nouvelle Constitution
Publié le lundi 24 juillet 2023  |  Le Pays
Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de presse du PARENA
Le PARENA a animé une conférence de presse sur la mauvaise gouvernance le Samedi 10 Juin 2017.
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La Cour constitutionnelle a validé, le vendredi 21 juillet dernier, les résultats du référendum constitutionnel des 11 et 18 juin dernier avec 96,91% de voix pour le ‘’oui’’ et 3,09% pour le ‘’non’’. Suite à cela, des regroupements tels que le Parti pour la renaissance nationale (Parena) et la Coordination des Organisations de l’Appel du 20 Février 2023 pour sauver le Mali mettent en cause la crédibilité de la nouvelle constitution.

Les 11 et 18 juin dernier ont eu lieu le référendum constitutionnel qui mène le Mali à la quatrième République. Après la proclamation des résultats provisoires le 21 juin dernier par l’Autorité Indépendante de Gestion des Elections (AIGE), la Cour constitutionnelle a validé la nouvelle constitution avec 96,91% de voix pour, 3,09% de voix contre et un taux de participation estimé à 38,23%. Pour leur part, le Parena de Tiébilé Dramé et la Coordination des Organisations de l’Appel du 20 Février pour sauver le Mali rejettent les résultats en mettant en cause la crédibilité de la nouvelle Constitution. Dans son communiqué, le Parena déclare que depuis près de dix mois, « le parti a régulièrement attiré l’attention du peuple malien, des forces politiques et sociales, des autorités de transition sur l’inspiration non légale du projet, sur sa nature non conforme à la constitution en vigueur, sur son essence non consensuelle et sur les germes de division des Maliens, d’instabilité et de crise contenues dans la constitution validée ».

La force politique dit saluer tous les acteurs politiques, ceux de la société civile ainsi que les leaders d’opinion « qui ont mené un combat digne d’éloges afin que le projet soit rejeté par les Maliens ». Le Parena dit également saluer « l’engagement, le courage, la détermination, l’opiniâtreté des militants et responsables du Front contre le projet de constitution, et de toutes les associations et personnalités qui se sont engagées dans ce combat ». « Ils ont ainsi écrit une nouvelle belle page de la lutte de notre peuple pour la dignité nationale, pour un Mali démocratique en paix, dans la stabilité et dans la diversité de la Nation », a laissé entendre le parti de Tiébilé Dramé.

« L’illégalité du processus »

Pour sa part, la Coordination des Organisations de l’Appel du 20 Février pour sauver le Mali dit apprendre avec « beaucoup de stupeur et de surprise, la validation du scrutin référendaire des 11 et 18 juin 2023 aux moyens de deux arrêts (de rejet des requêtes de réclamation pour annulation et de proclamation des résultats définitifs) en date du vendredi 21 juillet 2023, malgré les nombreuses irrégularités, violations de la loi et l’absence de vote dans plusieurs parties du pays ». La Coordination affirme déplorer le traitement « léger » et « sans rigueur » que la cour a réservé aux requêtes « pertinentes » et « fondées » de ses membres, allant jusqu’à ignorer les pièces à « conviction » jointes. Elle interpelle les Maliens par rapport au « danger de la promulgation audit projet de constitution dont tout le processus a été mené dans l’illégalité ». Elle exprime son inquiétude par rapport à la suite du processus électoral « au regard de la légèreté et de l’incompétence des organes chargés de sa conduite, notamment l’Autorité Indépendante de Gestion des Élections (AIGE) ». La Coordination appelle les « patriotes » à un vaste rassemblement pour exiger les conditions d’élections transparentes et crédibles nécessaires pour une fin paisible de la transition. Et de demander au « vaillant » peuple de rester mobilisé pour la suite des actions qui seront incessamment communiquées.

Ibrahim Djitteye

Source : LE PAYS
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